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Téléphones fixes de l’Etat : vers une maîtrise de l’abonnement à la SONATEL

mardi 8 janvier 2013

L’audit des téléphones fixes de l’administration sénégalaise mettra en évidence un chiffre en deçà des quelque 9.000 lignes présentées par l’opérateur de télécoms SONATEL, a indiqué Mamadou Faye, qui dirigeait lundi une mission d’audit, de passage le même jour à Tambacounda (Est).

‘’J’ai bon espoir qu’on sera en deçà, dans la mesure où déjà le fichier qui nous est présenté par la SONATEL comporte un certain nombre d’irrégularités’’, a-t-il dit.

Il s’exprimait au terme marge d’une réunion du Comité régional de développement (CRD), consacrée au recensement du parc de téléphones fixes dont dispose l’Etat.

Représentant la Direction générale des finances, M. Faye a confié à l’APS que la mission d’audit aimerait y voir plus clair dans l’utilisation des lignes de téléphonie de l’Etat à l’échelle du pays. ‘’Mais je reste persuadé qu’on sera en deçà de ces 9.000 lignes-là’’, a-t-il indiqué.

En l’espace de cinq ans (2007-2012), la facture de téléphone fixe de l’Etat est passée ‘’du simple au double’’, à savoir de 8 à 16 milliards de francs CFA. Ce montant a connu une baisse drastique en fin 2012, a souligné M. Faye.

Selon lui, cette tendance à la hausse, ‘’un peu énorme’’, justifie toute la problématique de cet audit. Il s’agit de diagnostiquer tout le système pour ‘’voir ce qui ne va pas’’, et ‘’apporter les mesures correctives nécessaires’’.

La SONATEL fait état d’environ 9.000 lignes réparties sur l’ensemble du territoire, a noté M. Faye, indiquant qu’au terme de cet audit, qui recensera toutes les lignes téléphoniques fixes de l’administration, il sera demandé à cet opérateur de téléphonie d’‘’élaguer’’ toute ligne qui ne figure pas sur la nouvelle base de données.

Les services qui ont une autonomie financière, comme les agences, les sociétés et les collectivités locales, ou encore les postes et les centres de santé, ne sont pas concernés par cette opération qui vise l’‘’Etat stricto sensu’’, a signalé Mamadou Faye.

L’autre impact attendu de l’audit est qu’elle devra permettre à l’Etat du Sénégal d’avoir une ‘’visibilité’’ sur le dividende à laquelle il a droit, en sa qualité d’actionnaire de la société de téléphonie.

‘’L’Etat, en fin d’exercice, en tant qu’actionnaire, doit percevoir un dividende de la SONATEL, par le système de compensation de dettes croisées’’, a-t-il expliqué. De ce fait, le Trésor public perçoit le reversement de la différence entre la facture que l’Etat doit à son fournisseur principal et le dividende qui lui revient.

Depuis le démarrage en août dernier de l’audit, des entretiens avec les opérateurs de téléphonie comme Tigo et Expresso, l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) ont été menés en vue d’une éventuelle diversification pour réduire la facture téléphonique.

De son côté, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a également été visitée, selon Mamadou Faye. Il a signalé que l’audit ne se résume pas au recensement du parc des téléphones fixes. ‘’Le véritable audit va commencer une fois qu’on aura les résultats de ce recensement’’.

La base de données qui sera ainsi disponible sera confrontée avec celle de la SONATEL, à qui il sera demandé d’expliquer les raisons des divergences qui seraient notées et d’effectuer désormais sa facturation en fonction de la nouvelle base.

‘’Dans le cadre de l’assainissement, le ministère des Finances a pris l’initiative de voir tous les secteurs’’, a relevé M. Faye. Cette opération s’inscrit dans la rationalisation des dépenses publiques.

Cette rationalisation a connu une première phase portant sur le téléphone mobile qui est pris en charge par l’Etat. A ce niveau, la facture téléphonique est passée de 8 milliards de FCFA à un milliard en fin d’année.

‘’L’Etat veut savoir si ce qu’il paye est conforme à la réalité’’ pour tous les services qui lui sont fournis, a dit M. Faye, qui annonce que la fourniture d’eau, d’électricité et les logements conventionnés seront aussi audités.

(Source : APS, 8 janvier 2013)

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