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Télécoms : l’expérience nigériane au secours de l’Ethiopie

mercredi 19 juin 2019

Pour améliorer sa gestion des télécommunications, l’Ethiopie a reçu moult exhortations de la part de Bashir Gwandu, l’ancien commissaire de la Commission nigériane des communications (NCC), lors de son discours prononcé à l’ouverture de la 17ème édition du Sommet Innovation Africa Digital (IAD) 2019 récemment organisé à Addis-Abeba.

A l’issue de cette grande rencontre, l’on peut dire que l’Ethiopie aura de quoi remplir sa feuille de route pour booster son écosystème de télétransmission. Des acteurs du secteur et divers gouvernants présents à ce prestigieux rendez-vous n’auront pas été avares dans le partage d’expériences et en recommandations. C’est le cas de Bashir Gwandu.

En effet, il a noté à l’endroit des gouvernants éthiopiens, la nécessité d’une règlementation solide et efficace prompte à encourager les investissements tout en protégeant les consommateurs. A ce sujet, la participation à certaines réunions comme celles de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine des télécommunications (ATU).

D’après lui, cette disposition de texte doit être chapeautée par une instance juridiquement indépendante apte à veiller et à fournir un accès stable, transparent, juste et non discriminatoire aux ressources du domaine concerné au moment opportun.

Elle devrait également avoir pour rôle d’assurer l’existence d’une concurrence sur tous les segments du marché, sans abus ni exercice de pouvoir significatif de la part des participants.

Encourager les investisseurs

Loin d’être « simplement suffisantes » d’après, lui les « bonnes lois en vigueur » doivent être accompagnées d’un « soutien total non timide » de la part du gouvernement. Mais également d’un « financement adéquat attirant une main-d’œuvre qualifiée vers le régulateur ».

L’ex-président de la NCC a appuyé sa recommandation par une déclaration marquant l’essentialité de la libéralisation du marché des télécommunications à la croissance rapide du réseau, comme celle d’autres pays.

« La participation du secteur privé est essentielle pour attirer les investissements. L’innovation et les nouvelles technologies dans le secteur des télécommunications évoluent rapidement, il ne peut donc pas attendre que la bureaucratie lente du gouvernement approuve le financement des investissements tout en restant compétitive », a-t-il également souligné.

Il a également préconisé une étude générale du marché des radiocommunications et surtout celui du pan international, où selon lui les options complémentaires des liaisons internationales par fibre optique et par satellite peuvent être mises à disposition de manière compétitive.

Bashir Gwandu a aussi souligné que la libéralisation des passerelles internationales et la planification de la dorsale nationale doivent garantir une disponibilité omniprésente et une accessibilité ouverte.

« Le mobile est la plus grande plate-forme technologique de l’histoire de l’humanité et le haut débit mobile est le segment le plus dynamique du marché du dernier kilomètre. Le spectre est une ressource essentielle pour le haut débit mobile, mais il n’a de valeur que s’il est déployé efficacement pour permettre la mise en place de réseaux et de services appropriés offrant des avantages socio-économiques aux citoyens », a-t-il ajouté.

Ayant aussi noté la cherté de l’installation de l’infrastructure câblée dans le continent, il a conseillé aux autorités éthiopiennes d’employer la technologie sans fil. Laquelle, a-t-il remarqué, est plus facile et plus rapide à déployer et est essentielle pour étendre l’accès au haut débit et au spectre.

Rappelons que le gouvernement éthiopien a récemment instruit l’ouverture de son univers des télécommunications aux investissements étrangers. Ce, à travers l’octroi des licences aux multinationales de téléphonie mobile. Dans cet élan, une partie minoritaire d’Ethio Télécoms, le fournisseur national du secteur, sera également mise en vente.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 19 juin 2019)

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