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Télécoms à l’essai

jeudi 21 août 2008

Infrastructures

Sous l’effet du nombre croissant d’abonnés et des progrès réalisés en termes de couverture rurale, le lancement de services à forte valeur ajoutée traduit la sophistication grandissante du marché des télécommunications au Sénégal.

Le groupe Sonatel, l’opérateur historique des télécommunications au Sénégal dont France Télécom détient 42% du capital, a officiellement lancé, le 30 juillet dernier à Dakar, le premier réseau 3G de la région. Toutefois, si la capitale dispose officiellement du nouveau réseau, cette innovation technologique est en phase pilote et n’est disponible que pour 200 abonnés.

Le réseau 3G ou Hsdpa (High Speed Downlink Packet Access) est une version améliorée de la 3G ou Umts. Le nouveau réseau est six fois plus rapide que cette dernière et permet donc d’avoir accès à internet à très haut débit sur le mobile. D’autres services, comme la télévision en direct sur le portable ou la visiophonie qui permet de voir son interlocuteur en ligne, seront aussi accessibles sur ce service.

Ce service a déjà été lancé à l’occasion du sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) qui s’est tenue à Dakar au mois de mars, et est maintenant en phase pilote, de manière à tester ses fonctionnalités. A l’issue de la phase pilote, selon les résultats des tests effectués auprès des 200 abonnés, Sonatel décidera de l’extension ou non du réseau au grand public.

Les abonnés disposant d’un téléphone compatible Hspda seront en mesure d’accéder au service 3G gratuitement. Le lancement de ce tout nouveau produit traduit la sophistication de l’infrastructure télécom du Sénégal ainsi que le phénomène de convergence qui s’étend à l’échelle mondiale.

« Le Sénégal bénéficie d’infrastructures de télécommunications développées et modernes. Le défi actuel se situe au niveau de la dernière étape, pour atteindre les utilisateurs, et en ce sens, des solutions innovantes peuvent offrir un nouveau moyen de connecter les gens », a déclaré Gora Diaw, président-directeur général Amitelo Afrique, fournisseur de solutions de voix sur IP, à OBG.

Le Sénégal était le premier pays en Afrique de l’Ouest à se doter de la technologie Blackberry, commercialisée par Tigo, second opérateur de téléphonie mobile, ainsi que Sonatel. Les services de données Gprs ont également été lancés au cours des deux dernières années au Sénégal, même si le Gprs est 60 fois plus lent que la 3G+.

L’usage du téléphone mobile se développe de plus en plus au Sénégal comme en témoigne le taux de pénétration qui a atteint 39,1% de la population totale en avril 2008, contre 31,9% en 2006 et 16, 35% en 2005. L’Agence de régulation des télécoms et des postes (ARTP) estime que le nombre de cartes SIM actives s’élève à 4 135 000. Néanmoins, compte tenu du fait que de nombreuses personnes détiennent deux cartes SIM, ce chiffre avancé surestime le véritable nombre d’abonnés.

Selon les dernières statistiques publiées en avril 2008, la Sonatel compte 2,8 millions d’abonnés au téléphone mobile, contre 2,46 millions d’abonnés l’année dernière. Loin derrière arrive Tigo, qui s’arroge une part de marché croissante avec 1,33 millions d’abonnés, contre 92 000 d’abonnés en 2006.

A l’instar de nombreux pays africains, la téléphonie mobile est fortement marquée par l’usage des cartes pré payées. En effet, le parc prépayé représente 99,15% des abonnés mobiles contre 0,85% pour le parc post payé (soit 30 000 abonnés).

On observe un ralentissement de la croissance de la téléphonie fixe au cours des dernières années, tandis que la téléphonie mobile accapare plus de 90% des lignes téléphoniques. Les données de l’ARPT montrent que le nombre de lignes fixes a chuté, passant de 260 493 à 285 774 entre mars 2007 et mars 2008.

La concurrence est appelée à s’intensifier cet automne avec l’arrivée sur le marché d’Expresso, marque sous laquelle opèrera la compagnie soudanaise de télécommunications (Sudatel) basée à Khartoum, une première depuis la libéralisation du secteur en 2004 (Tigo n’a qu’une licence GSM), qui insufflera une nouvelle dynamique sur le marché de la téléphonie fixe.

Expresso doit prochainement lancer son réseau et mettra également en service la 3G+, ce qui devrait vraissemblablement faire baisser les prix. Le lancement du Wimax est également prévu, une technologie qui offre des services de données et vocales à prix abordables.

« Le Sénégal est en retard par rapport à ses voisins, notamment le Mali, en termes du lancement de la technologie WIMAX. WIMAX peut s’avérer être une option économique, surtout dans les zones rurales, pour donner accès à la population aux services de transmission voix et données. »

Par ailleurs, le projet qui vise à développer la couverture rurale par l’attribution de licences universelles régionales marquera un jalon important dans le déploiement du réseau des trois opérateurs nationaux (Sonatel, Tigo et Expresso).

« Des fonds de développement du service universel ont été attribués pour aider les zones rurales défavorisées », a déclaré Daniel G Goumalo Seck, directeur général de l’Arpt, à OBG.

Amitelo Afrique, pour sa part, s’est engagé à fournir des solutions de voix sur IP à 12 000 villages au cours des prochaines années, en coopération avec les opérateurs nationaux qui fourniront l’accès à la bande de fréquence vocale. De son côté, la Sonatel a installé 35 panneaux solaires pour alimenter un réseau sans fil autonome dans les zones isolées et a investi dans le déploiement d’un réseau CDMA offrant des prix compétitifs pour les clients en zone rurale.

Dans la perspective d’une intensification de la concurrence au Sénégal, l’opérateur historique entend revoir et élargir son offre de service. Les professionnels, en particulier, devraient s’attendre à avoir accès à des services à forte valeur ajoutée à moindre coût dans les prochains mois.

Alex Gordy

(Source : Oxfrod Business Group, 21 aout 2008)

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