Autorités de régulations et opérateurs des télécoms d’Afrique francophone réfléchissent sur les tarifs des services de télécommunications.
Un atelier de formation consacré à la modélisation des coûts dans le secteur des télécommunications qui réunit des opérateurs africains des pays francophones, s’est ouvert, hier, à Dakar. Son enjeu est de trouver une réglementation claire en matière de détermination des coûts. Le sujet intéresse les politiques, les investisseurs, les régulateurs et les consommateurs. La maitrise des coûts dans ce secteur hautement stratégique notamment pour les opérateurs de télécoms est un enjeu de taille, selon Mohamadou A. Saibou, le directeur de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt). « Dans la perspective des opérateurs de télécommunications, la question de la modélisation des coûts a des incidences notoires sur les possibilités qui leur sont offertes d’adapter leurs offres par rapport aux exigences de leur clientèle et sur l’ensemble des aspects de leur politique d’investissement », a déclaré M. Saibou.
M. François Dasilva, qui a présidé l’ouverture des travaux au nom du ministre des Télécommunications, a soutenu que le développement de ce secteur est tributaire des règles concurrentielles équitables et saines. Selon lui, l’édiction de règles claires permet aux opérateurs d’investir et aux consommateurs d’accéder à des services de qualité et à un prix abordable. D’où, note-t-il, l’importance de cette session de formation destinée aux opérateurs et régulateurs d’Afrique francophone.
« Pour parvenir à ce juste équilibre dans leur mission d’assurer aux opérateurs un environnement propice au développement des télécommunications au profit des populations, il importe que les régulateurs puissent comprendre parfaitement et de la manière la plus détaillée possible, les avantages et les inconvénients des différents modèles de calcul des coûts et leurs incidences sur les tarifs soumis à réglementation », a estimé M. Dasilva.
Organisé par l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt) avec l’appui de l’Union internationale des Télécommunications (Uit), cette formation va durer cinq jours. Divers sujets seront abordés comme les tarifs appliqués entre opérateurs et les prix proposés aux clients.
Cette session de formation se tient après celles organisées en Syrie pour les pays arabes, en Argentine au bénéfice des pays de langue espagnole et au Mozambique en faveur des pays africains anglophones.
Mamadou Guèye
(Source : Le Soleil, 11 décembre 2009)
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