L’industrie des télécommunications au Sénégal, secteur-clé de l’économie du pays, a connu ces dernières années un développement remarquable à l’image du développement que connaît le secteur à l’échelle mondiale, caractérisé par la mondialisation des échanges et la croissance fulgurante des technologies de l’information et de la communication. Avec un chiffre d’affaires de près de 174 milliards de Fcfa générés par les activités des réseaux fixes et mobiles en 2002, le secteur représente plus de 5% de l’économie globale du Sénégal. Ainsi, les revenus tirés des activités du mobile représentent 33,5% et enregistrent une hausse de 41% par rapport à l’exercice antérieur. Quant au chiffre d’affaires généré par les activités de données, il est évalué à environ 4,5 milliards en 2002 et croît de façon permanente. Les services d’interconnexion qui regroupent l’ensemble des prestations entre opérateurs titulaires de licence de réseaux ouverts au public ont produit des revenus importants, de l’ordre de 19 milliards de Fcfa en 2002. Cependant, les opérateurs contribuent de façon significative à la création d’emplois dont 1643 salariés chez l’opérateur du fixe et 384 chez les opérateurs du mobile. Aux emplois directs recensés auprès des opérateurs, il faudrait rajouter près de 25000 emplois créés par l’exploitation des télécentres privés et cybercafés, ainsi que d’autres emplois induits par le développement des services à valeur ajoutée. Mais l’implantation du réseau reste encore faible en milieu rural. D’après M. Malick M. Guèye, directeur de l’Art, « sur les 1300 villages, seuls 939 sont desservis par le réseau fixe dont 5% par la technologie Gsm ». Il a tenu, néanmoins, à préciser que la mise en œuvre d’un plan de service universel comblerait ce retard et à moindre coût, du fait de l’existence des télécentres qui permettront de tirer un nombre limité de lignes par village et de l’accès grâce à un panel de technologies. Il a également ajouté que la libéralisation du secteur devrait permettre de consolider et d’accélérer le développement de ce secteur avec l’arrivée de nouveaux acteurs, à une augmentation des investissements privés et à une diversification de l’offre de services.
FELIX NANKASSE
(Source : Le Soleil 9 juillet 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000