La demande pour l’acquisition de ce téléphone est forte, reconnaît Sira Ndiaye, la directrice commerciale de Digital Net. “ Nous recevons chaque jour, plusieurs personnes intéressées par cet outil et qui viennent de tous les coins du Sénégal. C’est dans ce cadre que nous essayons d’étendre nos activités dans toutes les régions du pays pour que tout le monde puisse en bénéficier ”, assure Mme Ndiaye.
Pour l’acquisition de cet appareil, explique Mme Ndiaye, l’exploitant doit présenter un registre de commerce et disposer de l’autorisation administrative auprès de l’Agence de régulation des télécommunications pour la gestion d’un télécentre. Une fois tous ces papiers réglés et qu’il verse la somme demandée, c’est-à-dire 389.000 Fcfa dans laquelle est comprise la garantie d’un an, confie Mme. Ndiaye, l’appareil devient la propriété de l’exploitant. “ Nous ne faisons que lui vendre par la suite les unités en assurant pendant un an, selon les termes de la garantie, les réparations chaque fois que l’appareil tombe en panne ”, indique-t-elle. Nous octroyons également, avance Mme Ndiaye, des extensions de la garantie à l’issue du délai d’un an en remettant l’appareil à neuf pour permettre à l’exploitant de continuer son travail sans problème. Quid des cas de panne qui peuvent paralyser l’exploitation ? “ Nous disposons d’une équipe technique composée d’ingénieurs formés par le constructeur et disponible en permanence pour s’occuper de la maintenance des téléphones et du fonctionnement du système”, fait savoir Mme Ndiaye. L’exploitation peut aussi changer de mains lorsque le cocontractant décide de la céder à un tiers. “ Nous lui demandons de se présenter avec l’acheteur et nous changeons les noms dans nos documents. Cela nous permet aussi de prendre acte de la transaction ”, détaille Mme Ndiaye.
Les deux opérateurs de téléphone mis à contribution
“ En dehors du fait que nous soyons présents dans le pays même dans les coins les plus reculés, ce produit a permis de créer des centaines d’emplois directs au Sénégal et permet aujourd’hui, à des personnes qualifiées ou non, de disposer du travail et de revenus réguliers surtout dans les campagnes ”, se réjouit le directeur général de Digital Net. C’est cette satisfaction que nous avons aujourd’hui, affirme-t-il, car, grâce à ce téléphone communautaire, beaucoup de gens ont pu trouver une activité qui leur permet de gagner dignement leur vie ; en plus, il facilite la vie des populations surtout enclavée.
Relativisant la concurrence qui peut se poser entre les différents opérateurs qui évoluent au Sénégal, M. Ndao estime qu’“ il y a encore beaucoup de choses à faire dans ce pays et que tout le monde a sa place donc ce qu’ils sont en train de mettre en place n’est qu’une complémentarité par rapport au travail qui est effectué par les autres opérateurs. La preuve, nous travaillons avec Sentel et aussi avec Alizé ”. Parlant des avantages de ce nouveau système, la directrice commerciale, soutient qu’ “ il est d’autant plus intéressant que l’investissement est faible ; avec 389000 Fcfa, l’exploitant peut démarrer une activité qui est rentable tout de suite parce qu’après l’acquisition, il peut immédiatement commencer à travailler. Le retour sur investissement est très court car en quatre ou cinq mois, l’exploitant peut amortir les coûts ”. Avec cet appareil, précise Mme Ndiaye, on n’a pas besoin de formation professionnelle, de savoir lire ou écrire, il faut juste savoir manipuler l’appareil pour travailler donc ce n’est pas une activité qui nécessite une qualification c’est ce qui fait qu’il soit à la portée de tout le monde permettant ainsi de créer des emplois en masse. “ Mieux, dans les zones rurales, cette activité permet de fixer les jeunes qui ne sont plus obligés de déserter les villages pour venir chercher du travail dans les villes ”, se félicite Mme Ndiaye. Pour permettre aux exploitants de travailler partout où ils se trouvent sur toute l’étendue du territoire, Mme Ndiaye explique qu’ils ont un système informatique qui leur permet de créditer l’appareil à distance. “ Pour ce faire, il suffit à l’exploitant de nous faxer un mandat prouvant qu’il a fait un versement pour qu’on crédite son compte ”, indique-t-elle. “ Pour vérifier si son compte est alimenté, l’exploitant actionne son code, accède au menu et vérifie si tout est parfait ”, affirme la directrice commerciale.
Reportage de Félix NANKASSE
(Source : Le Soleil,17 août 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000