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Technologies de l’information : La Douane veut renforcer sa modernisation

mercredi 22 janvier 2014

La Douane sénégalaise organise depuis hier, un salon international sur les innovations technologiques. Ce domaine est en effet, un enjeu de taille pour l’administration douanière du Sénégal qui, depuis quelques années, s’est résolument tournée vers des solutions informatiques innovantes. « Ce forum rentre dans la vision prospective de la Douane qui s’est lancée depuis quelques temps dans la dématérialisation de ses procédures. Un processus d’informatisation qui lie célérité, transparence, sécurité et maximisation des recettes », se réjouit Ngouda Fall Kane, secrétaire général du ministère de l’Econo­mie et des Finances qui présidait la cérémonie d’ouverture.

Pour Elimane Saliou Gningue, Directeur général des Douanes, cette adaptation est rendue nécessaire par « le volume important des échanges commerciaux et l’accélération des opérations ». Aussi, c’est pour se mettre au diapason des nouvelles méthodes que les Douanes sénégalaises ont organisé ce forum, explique Ousmane Mbengue, président du comité de pilotage du forum. Il s’agit de réunir l’ensemble des services administratifs, les entreprises et les fournisseurs de solutions ainsi que les Douanes des autres pays du continent.

« Le système douanier doit évoluer vers un système plus ouvert vers l’extérieur. Et qui dit ouverture, dit sécurité à assurer. Mais l’autre aspect très important, c’est l’interopérabilité. Il faut qu’on arrive à avoir des connexions avec les autres services du ministère des Finances et ensuite au niveau international avec les Douanes sœurs, parce que nous avons beaucoup de problèmes qui nécessitent des échanges de renseignements et si nous sommes interconnectés, l’échange est plus facile », indique M. Mbengue. Déjà, la Douane sénégalaise utilise de façon satisfaisante ces nouvelles technologies qui permettent au­jourd’hui aux usagers de dédouaner leurs marchandises en un minimum de temps et avec toutes les garanties sécuritaires nécessaires, se félicite le directeur des Douanes. « Nous ne pouvons plus seulement nous contenter du seul flair douanier. Les scanners sont là pour nous permettre de pouvoir, par des moyens non intrusifs, de nous faire une idée du contenu d’un conteneur. Et en lieu et place de l’escorte, il y a la géo localisation qui permet de situer un chargement », observe M. Gnin­gue. Dans la même dynamique, le directeur cite l’exemplarité du système Gaïndé qui s’achemine désormais vers une dématérialisation complète de ses procédures. « C’est une phase qui veut qu’on n’utilise plus de papier. Il reste juste à terminer la partie enlèvement des marchandises qui n’est pas encore dématérialisé », explique M. Mbengue. Déjà, les avantages sont nombreux en termes de gain de temps, de lisibilité, de transparence et de traçabilité, souligne-t-il. Les technologies liées au Cloud computing sont aussi une opportunité intéressante pour le système Gaïndé 2000. « Le système Gaïndé a besoin d’énormément de ressources et de disponibilité pour stocker des données. Le Cloud computing, c’est des solutions de stockage qui permettent d’avoir des possibilités très importantes. C’est quelque chose qui peut être très intéressant pour nous », souligne Ousmane Mben­gue.

Même si la Douane est confrontée à une baisse de ses effectifs selon son directeur, elle ne devrait pas pour autant renoncer à l’informatisation de son système. « Nos Etats n’ont pas véritablement les moyens de recruter les effectifs nécessaires. La situation nous oblige à faire recours aux technologies qui nous garantissent beaucoup plus de précision dans les contrôles », dit-il.

Mame Woury Thioub

(Source : Le Quotidien, 22 janvier 2014)

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