L’utilisation croissante des réseaux sociaux au Tchad pourrait faciliter la transition politique, mais elle risque aussi d’attiser la violence, selon ICG.
La transition tchadienne est entrée dans une phase délicate. La répression gouvernementale a tué, en octobre, plusieurs dizaines de personnes, laissant une onde de choc dans la société.
A l’approche des élections de 2024, les réseaux sociaux peuvent fournir un cadre plus ouvert au débat, mais ils risquent aussi de nourir divisions et violences, c’est ce que dit International Crisis Group (ICG), dans un rapport publié récemment.
Dans cette période toujours plus crispée que traversent les élites politiques et la population tchadiennes, les voix qui s’expriment sur les réseaux sociaux du pays pourraient jouer un rôle grandissant, tant en bien que, potentiellement, en mal, dit encore ICG.
L’analyse de ces médias de février à juin 2022 montre qu’ils ont eu des effets très bénéfiques mais qu’ils présentent des risques significatifs, selon le groupe de réflexion.
Former les influenceurs
Les autorités tchadiennes devraient, grâce à des programmes de formation, encourager les influenceurs et influenceuses qui sont prêts à écouter à utiliser leur position pour empêcher la diffusion d’informations mensongères, de propos haineux et d’incitations à la violence en ligne, recommande ICG.
(Source : Deutsche Welle, 15 décembre 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000