Le monde actuel est devenu avec la mondialisation un village planétaire. Tous les domaines d’activité ont maintenant besoin du numérique qui est devenu un élément essentiel dans les échanges. Ainsi, avec la production de données de plus en plus croissante, des concepts comme le Big Data sont apparus. L’Institut africain pour le développement économique et de planification (IDEP), lors de la dernière rencontre mensuelle qu’elle organise à son siège à Dakar, a axé la réflexion sur le thème : « Quel Big Data pour l’Afrique ».
Une rencontre riche en échanges avec des experts de tous les domaines. Il y avait Makane Ndiaye, Omar Mar de l’ADIE, Mouhamed Diop de Kheweul.com et Mouhamed Diagne, de Microsoft Bureau de Dakar qui ont fait des exposés riches en enseignements et qui poussent à réfléchir. Ainsi, il a été question de l’apport que peut avoir le Big Data sur la performance de l’agriculture, dans le domaine de la santé, la guerre, la famine et même de l’éducation. Les nombreuses fuites au BAC de cette année renseignent clairement que le Sénégal gagnerait à se mettre au diapason pour éviter ce genre de dysfonctionnements. D’ailleurs, beaucoup de ministères comme celui de l’Enseignement supérieur, celui des Finances, celui de la promotion des investissements, entre autres, étaient représentés à cette table ronde.
Il était question de voir comment utiliser les données passées pour prévenir le futur et expliquer ce qui risque de se passer et ainsi pouvoir l’anticiper. Bref, d’être plus proactif. Toutefois, on invite à la prudence quant à la protection des données personnelles. Et il a été constaté que les Etats africains sont à la traîne. Il n’y a pas d’infrastructure de stockage des données. Nos pays sont obligés de recourir à des filiales étrangères pour stocker des données qui peuvent être vraiment sensibles. Il faut également réfléchir à la maîtrise des données. Il n’y a presque pas de régulation en la matière. Mais, le Sénégal est dans cette voie notamment avec la Commission de protection des données personnelles qui est en train de travailler là-dessus.
(Source : Xibaaru, 7 juillet 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000