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TNT : Les lenteurs du vigile face à la pression du « patriote »

lundi 25 janvier 2016

Certaines entreprises sénégalaises deviennent impatientes. Par des groupes de pression qui s’imposent, elles veulent mettre la main dans l’exploitation de l’économie numérique, dicter les règles du jeu et non les subir du concurrent.

La 4G vole la communication à la TNT ; c’est le constat notoire du saut de l’Agence de Régulation des Postes et des Télécommunications (ARTP) au regard du débat sur l’économie numérique. L’attitude, actuelle des chaines de télévision embarquées dans la TNT semble plus responsable comparée aux plateaux polémistes qu’elles animaient ces derniers temps. Si ce n’est pas une stratégie de chasse à l’affût pour mieux ferrer l’or

En suivant de près ou de loin les travaux du passage de l’analogique au numérique, on peut sans risque de se tromper prédire une issue heureuse des évolutions techniques de la TNT. La télévision numérique terrestre avec ses tergiversations, ses couacs continue de prouver avec prudence le mérite de l’expertise technique nationale en matière de Broadcast. Le Sénégal est l’un des pays du sud dont les performances face au passage de l’analogique au numérique rassurent devant l’union internationale des télécommunications.

La qualité des images des chaines de télévision laisse entendre que le niveau d’intégration plane dans les câbles de l’émergence bien qu’à l’analyse des programmes, les circuits audio sollicitent un équilibre de niveau, du son à la base. Dans l’un ou l’autre des ports, l’équipe de pilotage du passage de l’analogique au numérique devrait se préparer à l’atterrissage pour une nouvelle feuille de route

Partant de la disponibilité des décodeurs numériques, des manquements persistent et sont à corriger sans délais pour le respect du contribuable. La fourniture et la distribution laconiques de ce produit indispensable à la réception des chaines, la pénurie de décodeurs TNT interpellent tout sénégalais, le Président de la République en premier, le Président du CNRA et les corps de contrôle de l’Etat compris. La TNT n’a de sens pour le consommateur que quand les signaux débarquent dans les foyers.

Le Comité National de la Transition de l’Analogique au Numérique (CONTAN) qui pilote encore ce projet doit situer les sénégalais sur d’autres points fondamentaux aussi importants que les Kits de réception des signaux comme la nouvelle structure de surveillance de l’audiovisuel au Sénégal. La longue réflexion pour l’instauration d’un nouveau cadre juridique constitue un mûr dressé contre cette avancée démocratique vers l’assainissement de la presse et de l’audiovisuel au Sénégal. De quoi devrait-on faire face ? D’un organe de surveillance responsable ou d’un paysage audiovisuel qui fâche par « manque de programmes » ?

Tantôt on nous livre des débats politiques codés à l’Assemblée Nationale, parfois des ajustements dé-codés du SYNPICS (Syndicat Nationale des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal) pour une nouvelle ligne conductrice d’une presse de pression. Nous vivons la période de la télévision libre à travers laquelle se télescopent des confusions qui dictent les règles du droit d’auteur et des droits de diffusion, clefs de richesse et d’appréciation d’œuvres audiovisuelles.

Les télévisions numériques sénégalaises sont choyées par les diffuseurs et producteurs de contenus locaux qu’elles exploitent sans management ni pitié.

Au sortir de sa chronique de ce vendredi 22 janvier, le Directeur Général du Groupe Futurs Médias Mamoudou Ibra Kane chute sur « la vigilance citoyenne et le patriotisme économique qui s’imposent… à nous tous » l’appel est une défense aux allures d’une mise en garde. Dans ce domaine de l’exploitation technique et de la gestion de l’économie numérique, l’expertise, l’éthique et la compétence doivent être de rigueur et priment sur les affinités et la proximité.

Reste maintenant à espérer que l’intérêt de tous les sénégalais, soit mis à profit par l’Etat afin de mettre à la disposition des ménages, des chaînes de télévision de qualité et à moindre coût.

Quant à l’exploitation des fréquences en or, la course vers le partage du gâteau est lancée.

A vos plumes, futurs éditeurs des cahiers des charges.

Alioune Ndiaye Diaspora 24 TV

(Source : Leral, 25 janvier 2016)

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