L’application des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sur le développement territorial a fait l’objet d’un colloque international de deux jours. Celui-ci a eu lieu à Dakar, dans les locaux de l’École Nationale d’Économie Appliquée (ÉNÉA) les 20 et 21 avril derniers.
C’est une initiative du département Aménagement du Territoire, Environnement et Gestion Urbaine (ATEGU) de l’ÉNÉA, en partenariat avec l’Université de Toulouse-Le Mirail en France. Si une telle initiative a pu se concrétiser, c’est parce que les organisateurs se sont rendu compte de l’importance des TIC dans presque tous les secteurs de la vie.
C’est pourquoi ce colloque a voulu susciter des réflexions sur l’appropriation et l’impact des TIC sur les organisations de la Société civile. Durant deux jours, les participants ont aussi eu à diagnostiquer l’ensemble des techniques qui permettent de numériser et valoriser les systèmes d’information dans le domaine du développement territorial. Il s’est également agi pour eux de voir si les TIC sont en mesure de faciliter la naissance de nouvelles dynamiques qui vont réduire ou accélérer certaines fractures.
Les différents débats ont aussi permis de cerner la reconfiguration spatiale des territoires dans un contexte où “ nous ne sommes plus dans les mêmes limites ni dans les mêmes modes de fonctionnement ”, explique le Pr Jean-Jacques Guibert de l’Université de Toulouse.
Toutefois, les participants ont souligné le caractère paradoxal de la relation qui existe entre TIC et territoire. En le faisant, ils mettent en évidence “ la dialectique entre logiques d’appropriation et logiques de dé-territorialisation”. Car, pour eux, même si les TIC permettent l’accès à la mondialisation, il est intéressant de savoir comment combiner ces deux forces apparemment contradictoires. Et c’est bien pour cela que cette bataille autour des TIC est aussi celle de l’appropriation des contenus et de la maîtrise des pratiques. Dans un tel contexte, avertit Philippe Le Corre, maître de Conférence à l’université de Toulouse, les TIC doivent aider à s’interroger sur le statut de la technique et sur les mythes qu’elles véhiculent. En tout cas, pour ce qui est du Sénégal, les TIC peuvent bien être des outils de construction de nouvelles identités, rassure Jean-Jacques Guibert.
ABDOULIE JOHN
(Source : Le Soleil, 25 avril 2005)
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