Le Pr Marc Pasquet, spécialiste en monétique et transaction sécurisées, a rappelé que la base de la monnaie, c’est la confiance. Voilà comment il explique l’essor fulgurant des monnaies virtuelles comme le bitcoin à travers le monde. Il animait, vendredi dernier, une conférence à Sup de Co sur les « blockchains et les crypto-monnaies ».
Les crypto-monnaies appelées monnaies virtuelles connaissent un essor fulgurant à travers le monde. Le bitcoin, mère des crypto-monnaies, est fondée par le Japonais Satoshi Nakamoto en 2008.
Spécialiste en monétique et transaction sécurisées, Pr Marc Pasquet a indiqué que cette monnaie virtuelle a été imaginée « pour répondre à certaine limite du système financier, et réaliser des paiements sur Internet sans passer par un tiers de confiance ». Il animait, vendredi dernier, une conférence à Sup de Co sur le thème : « blockchains et les crypto-monnaies ».
« Le blockchains est un registre de faits répliqués sur les ordinateurs connectés en réseau », a-t-il indiqué. Il s’agit, selon lui, de l’association de trois concepts : « une base de données dupliquée sur tous les nœuds, un stockage de l’historique des faits depuis l’orignal et une confiance basée sur le consensus ».
Pour le conférencier, le principe de ce système de paiement est de tenir à jour sur tous les nœuds du réseau un registre. Marc Pasquet a fait savoir que les bitcoins peuvent être réutilisés par le titulaire dans des transactions dont il est émetteur à condition qu’il puisse justifier de son identité au moyen de sa signature.
Le spécialiste estime que tout le monde peut consulter les transactions au sein de ce grand registre à travers les adresses cryptographiques des utilisateurs.
« La chaine de blocs est un grand livre comptable de la monétique. Les portefeuilles bitcoin peuvent calculer leurs soldes, et il est possible de vérifier que les nouvelles transactions, les dépensent des bitcoins appartiennent effectivement à l’émetteur du paiement », a-t-il expliqué.
Différence monnaie électronique et monnaie virtuelle (bitcoin) ? Sur le format, a fait savoir le conférencier, il s’agit du digital. « Si l’unité de compte pour la monnaie électronique est traditionnelle avec un statut légal, a-t-il souligné, tel n’est pas le cas pour la monnaie virtuelle inventée et sans statut légal ».
De l’avis du professeur Pasquet, « si la monnaie électronique est garantie, valide au sein d’une communauté spécifique, celle virtuelle souffre de l’absence du sceau de l’authenticité ». « Si la valeur de la monnaie électronique est fixée (par les Etats) avec une possibilité de récupérer ses fonds, tel n’est pas le cas pour la monnaie virtuelle qui n’est pas garantie », a-t-il fait comprendre.
Pour la sécurité, il a indiqué que ces règles empêchent la modification d’un bloc antérieur car cela invaliderait tous les blocs suivants. De cette façon, a-t-il noté, « aucun individu ne peut contrôler ce qui est inclus dans la chaîne de blocs ni en remplacer des parties pour annuler ses propres dépenses ».
Le spécialiste a aussi relevé que « le bitcoin a prouvé qu’il était sécurisé au fil des années et permet à ses utilisateurs d’échapper aux décisions arbitraires des Etats ou des banques centrales sur leur monnaie ».
Souleymane Diam Sy
(Source : Le Soleil, 27 juin 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000