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Stratégie Sénégal numérique 2025 : L’OPTIC demande la mise en place urgente du Conseil national

vendredi 2 juin 2017

L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) exhorte l’Etat du Sénégal à mettre en place, très rapidement, le Conseil national du numérique, tel qu’annoncé en 2015 par le président de la République, Macky Sall. Cet instrument permettra de mieux accompagner la Stratégie Sénégal numérique 2025 du Plan Sénégal émergent (Pse).

Avec près de 35.000 emplois directs créés, 10% de contribution au Pib et 300 milliards de FCfa d’augmentation de Pib par effet d’entrainement sur les autres secteurs, la Stratégie Sénégal numérique 2025 constitue un axe majeur du Plan Sénégal émergent (Pse). Toutefois, la mise en place d’un Conseil national du numérique permettra une bonne exécution de ce programme phare. C’est fort de constat que l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) a exhorté, hier, au cours d’un point de presse, l’Etat du Sénégal à aller vers une mise en place rapide de ce Conseil. Cela, a expliqué Antoine Ngom, président de l’Optic, conformément à l’intérêt que le président de la République avait manifesté en 2015 afin qu’un tel conseil soit mis en place « dans les meilleurs délais ». Selon lui, deux ans après cette annonce, force est de reconnaître que cet instrument n’est toujours pas mis en place.

« Une des réformes importantes du Pse dans le secteur du Numérique consiste à mettre en place l’It Board ou Conseil national du numérique », a-t-il indiqué. Pour le président de l’Optic, parmi les 28 réformes prévues dans le document de stratégie Sénégal numérique 2025, la mise en place du Conseil national du numérique reste une priorité pour corriger « plusieurs incohérences dans le secteur ».

Par ailleurs, si l’Optic se félicite du fait que l’activité des Fournisseurs d’accès Internet (Fai) soit désormais soumise à un régime d’autorisation, elle souhaite une renégociation du contenu des cahiers des charges ainsi qu’une baisse des coûts des fréquences. « Nous restons persuadés que le facteur clé de succès de ce projet réside dans la baisse substantielle des barrières à l’entrée pour les nouveaux acteurs. Nous ne devons pas perdre de vue que l’objectif est de garantir un meilleur accès à l’Internet à une plus grande partie de la population », a soutenu Antoine Ngom. Ce faisant, a-t-il poursuivi, « nous devons donc nous concentrer sur le meilleur moyen de rendre les technologies disponibles pour le plus grand nombre et non un moyen de tirer un profit financier de l’installation de ces nouveaux acteurs ».

Expertise locale

Sur un autre registre, l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication pense que l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) devait confier la gestion de son réseau de fibre optique à un groupement d’entreprises privées dans le cadre d’une délégation de service public, à l’image de la Société des eaux du Sénégal (Sde). Aussi, dénonce-t-elle le fait que certains marchés ne soient pas attribués à des entreprises locales comme c’est le cas du projet de confection des nouvelles cartes nationales d’identités de la Cedeao confié à l’entreprise malaisienne, Iris Corp.

« S’il y a aujourd’hui un secteur dans lequel on peut être sûr à 100% qu’on a l’expertise locale pour réaliser les projets quelle que soit leur taille de bout à bout, c’est bien dans le domaine du numérique », a souligné le directeur de l’Optic. Antoine Ngom, qui a attiré l’attention du gouvernement sur le risque que le dossier du projet de numérisation de l’état civil subit le même sort, appelle à unifier le pilotage de sa modernisation.

Ibrahima Ba

(Source : Le Soleil, 2 juin 2017)

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