Avec l’avènement des nouvelles technologies, des innovations, telles que les statuts WhatsApp ou posts Facebook, ne manquent jamais de causer des drames aux répercussions insoupçonnées. Et les victimes n’en sortent pas toujours indemnes.
Serigne Mor Kâne, un Sénégalais établi en Europe, traîne encore aujourd’hui, les séquelles de sa mésaventure au détour d’un post sur Facebook. Même si ces événements malheureux datent de deux ans, il ne parvient toujours pas à oublier cette fameuse nuit où il a frôlé le pire.
Joint au téléphone par nos confrères de l’Observateur, ce professeur d’Anglais se rappelle encore ce jour comme si c’était hier. Il souffle avec amertume : « A la date du 22 octobre 2020, après une journée très chargée, je me suis couché vers 20 heures. Durant toute la journée, j’avais déconnecté mon portable pour éviter d’être dérangé par des connaissances qui avaient l’habitude de m’appeler pour me solliciter financièrement. Donc, ma famille a essayé de me joindre à plusieurs reprises, mais en vain. A ma grande surprise, lorsque j’ai regardé ma page Facebook, je suis tombé sur le post d’un cousin qui annonçait le décès de mon père. Il avait écrit : « Rip, ton tonton Amar n’est plus ! »
Abasourdi par la nouvelle et incrédule, j’ai parcouru les statuts WhatsApp de mes proches et deux parmi eux, dont mon cousin, avaient déjà relayé cette mauvaise nouvelle. Je venais de me rendre compte que mon père était décédé et je n’ai jamais été au courant de sa maladie. Quand j’ai appelé mon grand-frère, il m’a assuré qu’il avait vainement cherché à me joindre. » Encore marqué par le trauma, Serigne Mor poursuit : « Cette nuit fut la plus longue de ma vie. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je me suis mis à cogner les murs de mon appartement et un dernier coup de tête m’a été fatal et je me suis réveillé au service réanimation d’un hôpital. C’est mon voisin du dessous, alerté par le bruit et puis par un long silence qui a alerté les secours qui m’ont retrouvé inanimé dans mon appartement, la tête ensanglantée. » Serge l’a échappé belle. « J’ai échappé à la mort de peu. Les chocs sur ma tête m’ont fait frôler la commotion cérébrale et une hémorragie interne. Les médecins m’ont plus tard avoué que j’ai fait une tachycardie ventriculaire brutale et grave due au choc, qui aurait pu causer ma mort.
Depuis, je traîne une défaillance cardiaque qui peut m’être fatale à tout moment. J’ai été sauvé in extremis », confie le professeur qui garde encore une dent contre son cousin. « Je lui en veux toujours. Certes, les gens peuvent faire des post pour annoncer un décès, mais ils doivent prendre le soin d’attendre au moins que tous les membres de sa famille soient informés par les canaux traditionnels. Moi, personnellement, cette nuit-là, si je n’avais pas été secouru à temps, j’y serais resté, car j’entretenais des relations exceptionnelles avec mon père. »
(Source : L’Observateur, 15 février 2022)
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