Dans ce contexte de « tout communication » pour ne pas reprendre la formule de feu le Professeur Oumar Diagne, ancien directeur du Centre d’études des sciences et des techniques de l’information (Cesti), les incidences sur le réseau, d’une durée d’une demi journée voire plus perturbent tout et coupent le Sénégal du reste du monde. Raison pour laquelle plusieurs Sénégalais opérant dans le secteur économique ont remis sur la table l’implication des Sénégalais dans ce secteur si stratégique. « Nous avons des ressources humaines compétentes. Pour des questions de sécurité et de souveraineté, il faut régler une bonne fois ce problème. Nous ne devons pas laisser ce secteur dans les mains des étrangers. Les nationaux doivent investir ce secteur. Le Sénégal a des compétences pour cela », argumente Cheikh Yade, un consultant. Ces propos font écho à ceux du chargé de communication d’Ems Sénégal, Mamadou Faye. Il propose une libération totale du secteur des télécommunications. « Ce sont des étrangers qui gèrent notre communication. Je pense qu’il faut une libération totale », a suggéré Mamadou Faye.
I. Sané
(Source : Le Soleil, 6 août 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000