La boucle locale qui appartient à l’opérateur historique Sonatel est désormais ouverte aux autres opérateurs de téléphonie. Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) Abdou Karim Sall a procédé au lancement du dégroupage de cette boucle hier, mardi 10 juillet.
Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) Abdou Karim Sall, a procédé hier, mardi 10 juillet, au lancement de l’introduction du dégroupage de la boucle locale, une infrastructure qui appartient à l’opérateur historique Sonatel. Elle est considérée comme essentielle dans la mesure où les conditions économiques et techniques de sa réplicabilité sont difficiles voire impossibles. De ce fait, le code des télécommunications impose le partage de telles infrastructures à des conditions techniques et tarifaires définies par l’autorité de régulation.
« L’objectif global de l’Artp est de renforcer la concurrence sur le marché de l’internet et de promouvoir le développement des usages pour toutes les catégories de clientèle à savoir les individus, les ménages et les entreprises », a expliqué Abdou Karim Sall, le directeur général de l’Artp.
Selon lui, à travers le dégroupage, l’Artp vise entre autres une réduction des obstacles techniques et économiques qui peuvent freiner le développement d’acteurs alternatifs sur le marché ; une possibilité aux acteurs alternatifs d’exercer librement leurs activités et de participer au développement du haut et très haut débit fixe dans des conditions viables ; une concurrence réelle dans les offres commerciales Adsl ou Xdsl. Dans la foulée, M Sall a souligné que le dégroupage est l’un des principaux leviers de régulation qui permet le développement de la concurrence et la promotion de services importants dans les télécommunications et tout particulièrement sur le marché de l’internet haut débit et très haut débit fixe.
Par ailleurs, il a révélé que les derniers chiffres de l’observatoire de l’Artp montrent que le développement des services internet est porté au Sénégal à plus de 98% par le mobile et seulement moins de 2% par le fixe. Il ajoutera que la couverture du territoire national en réseaux de téléphonie s’est également beaucoup renforcée, ces dernières années. Ce qui confère à ce segment de marché, un niveau de développement et de concurrence assez élevé contrairement au segment du fixe. Selon lui, c’est la raison pour laquelle l’accent doit être mis sur l’internet fixe avec comme objectif le développement de la concurrence sur le marché du haut et du très haut débit fixe.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 11 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000