Dakar accueillera le Sommet africain de l’Internet, du 29 avril au 11 mai 2018. Selon Chérif Diallo, directeur des Technologies de l’information et de la communication, des réponses sont attendues à ce sommet, sur toutes les questions sensibles en lien avec Internet. Des participants de plus de 80 pays du monde sont attendus à Dakar.
Le Sommet africain de l’Internet (Sai) de Dakar, du 29 avril au 11 mai 2018, va porter un double enjeu : la formation à travers un renforcement de capacités et l’adoption de politiques sur les services offerts d’Internet. « D’abord, c’est un sommet qui s’adresse aux techniciens d’Internet, précise Dr Chérif Diallo, directeur des Tic. Il y aura la possibilité pour les techniciens informatiques et les ingénieurs de se remettre à niveau sur les technologies utilisées par les infrastructures de l’Internet. La première semaine du Sai sera consacrée aux séminaires de renforcement de capacités ». Il est prévu des points sur la messagerie, le service Dns, la problématique de la sécurité, de la cybersécurité, les problématiques liées à la qualité de service, au routage de l’information. Pour cette première semaine, le Sénégal vise une participation de 500 à 600 étrangers et entre 150 et 200 Sénégalais.
Dr Chérif Diallo lance un appel concernant la participation sénégalaise : « Ce qui est important, c’est la nécessité, pour les techniciens et ingénieurs de l’administration et du secteur privé, de s’inscrire en ligne afin de bénéficier de la semaine de renforcement en capacités. Le coût d’inscription par étudiant est évalué à 700 dollars Us. Ils ne sont pas payés au moment de l’inscription dont la date limite est le 31 décembre 2017. Elle sera gratuite pour au moins 60 Sénégalais ».
Le deuxième enjeu va coïncider avec la deuxième semaine. « Elle est dédiée aux discussions sur les politiques concernant l’adoption de politiques liées à l’utilisation offerte de services internet », renseigne le directeur des Technologies de l’information et de la communication. Ce sont des thématiques qui concernent le Sénégalais lamda : le « Shut down » d’Internet, la neutralité du net, des problématiques de gouvernances d’Internet. Ils ont des conséquences sur la vie quotidienne des Sénégalais comme la problématique des Ott.
67 pays étaient présents à Nairobi lors de la précédente édition du Sommet africain de l’Internet. A Dakar, il y aura des participants asiatiques, français et américains en plus des pays africains. Le Sénégal prévoit de recevoir pas moins de 80 pays. Une grande partie des startups sénégalaises sera représentée soit dans le comité scientifique soit dans celui d’organisation.
Moussa Diop
(Source : Le Soleil, 27 décembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000