twitter facebook rss

Articles de presse

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Solidarité numérique : Wade revient aux urgences locales

mercredi 25 mai 2005

La fracture numérique ne divise pas seulement les pays du Nord et du Sud. Dans les pays africains, le même gap est noté entre milieux urbains et ruraux. Et Me Wade pense qu’il est temps de commencer à balayer dans la maison.

L’accès des ruraux aux technologies de l’information et de la communication (Tic) préoccupe le chef de l’Etat. Aussi, Me Abdoulaye Wade a-t-il proposé la création d’un réseau national de la solidarité numérique pour réduire la fracture entre milieux urbain et rural. « Les technologies de l’information et de la communication doivent pénétrer jusque dans le milieu rural. Le secteur privé national doit apporter sa contribution à la création de ce réseau national de la solidarité numérique. Les fonds serviront à acheter des équipements informatiques qui serviront à la formation », explique le chef de l’Etat. L’appel de Me Wade, qui s’exprimait hier, lors de l’ouverture de la réunion West Afrcia 2005 « Pour le développement des Tics en Afrique de l’Ouest »a été entendue par le Conseil national du patronat (Cnp). « Nous avons les capacités et les moyens pour contribuer à la réduction de la fracture numérique entre milieu urbain et milieu rural. Le président de la République a lancé des pistes que nous devons suivre pour concrétiser ce projet », souligne le président du Cnp Baïdy Agne.

Pour le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic), membre du Cnp, la part du secteur des Tics dans l’économie des pays en voie de développement, ses opportunités en terme d’ouverture aux marchés, son taux de croissance, son potentiel et sa marge de progression encore importante font qu’il constitue un facteur important dans le développement économique et social. « Nous sommes conscients que le secteur privé africain, en partenariat avec le secteur public, a un rôle important à jouer pour impulser une nouvelle dynamique au secteur des Tic », a déclaré El Hadj Moctar Diop.

Cependant, le président de l’Optic note des freins au développement des Tics dans la sous-région et en Afrique. Entre autres : le manque de ressources financières suffisantes pour la mise en place de projets nationaux et régionaux, la non prise en compte des préoccupations du secteur privé aux opérations de libéralisation des télécommunications, l’instabilité des ressources humaines spécialisées, et la faible implication du secteur privé dans la mise en place de stratégies de développement.

Président de l’Association des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest, Malick Guèye, par ailleurs, président de l’Agence de régulation des télécommunications du Sénégal (Art), souligne qu’un travail « important »reste à faire dans le domaine du développement des réseaux et services. « Malgré les progrès et les avancées notés, ces dernières années, dans le développement des infrastructures de télécommunications, il existe encore des disparités en Afrique », a relevé M. Guèye.

Ce réseau national de la solidarité numérique devra faire tâche d’huile dans les autres pays de la sous-région ouest-africaine, dont les professionnels des technologies de l’information et de la communication se réunissent, depuis hier, à Dakar, sous l’égide du Cnp et du Centre pour le développement de l’entreprise. Me Wade a appelé les participants à la rencontre, à rompre avec la répétition, et passer à la mise en oeuvre des idées.

« West Africa 2005 » prend fin demain. Un forum d’échanges sur les stratégies de développement des Tics, un salon d’exposition des solutions technologiques et une bourse de partenariat Ue/Acp accompagnent la réunion de Dakar.

Johnson Mbengue

(Source : Wal Fadjri, 25 mai 2005)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik