twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Société africaine de l’information : les experts prônent l’implication de la recherche universitaire

mercredi 22 septembre 2004

Le ministre de l’Information, Mamadou Diop Decroix a annoncé à l’ouverture de l’atelier sur « Les politiques internationales des Tic » que l’Etat du Sénégal va lancer un fonds d’investissement et de promotion des Ntic de 150 millions.

Les avoirs du Fonds de solidarité numérique, qui sera installé en novembre prochain à Genève, sont estimés à 3 milliards. Mais pour les experts en Ntic, les décideurs africains doivent d’abord s’ouvrir à la recherche universitaire pour mieux participer à la construction de la société de l’information.

En général, les délégations africaines, qui participent aux rencontres internationales, se présentent avec plus de membres du gouvernement et autres représentants du corps diplomatique qu’avec des experts sur les questions, objets des rencontres. Pour David Souter, consultant du programme Catia (initié par le gouvernement britannique pour dynamiser l’accès aux Ntic) si une telle approche prospère, il sera difficile pour les Africains d’arriver à renforcer les capacités de leurs experts évoluant dans le domaine des nouvelles technologies. S’inspirant des conclusions de l’étude effectuée par un groupe anglais qui porte sur l’organisation des télécommunications dans le monde, David Souter estime que les enjeux complexes des discussions à l’échelle mondiale font que cette stratégie doit être revue.

L’atelier sur « les politiques internationales des Tic », initié par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao) dont les travaux se sont déroulés les 20 et 21 septembre dernier à Mbodiène, a justement permis aux experts africains de faire des propositions concrètes pouvant aider les décideurs du continent à mieux participer à la définition de la société de l’information. Les experts ont, lors de leurs travaux marquant l’ouverture de l’atelier, souligné que l’une des grandes faiblesses de l’Afrique au niveau des instances internationales, est le divorce entre l’enseignement supérieur et les recherches. A leur avis, dans nos universités et autres centres de recherches, il y a des ressources humaines importantes qui doivent être sollicitées dans la construction de la société de l’information. Aujourd’hui, il s’agit également pour les décideurs de trouver des consensus autour des questions (restées en suspens au niveau de la sous région ouest africaine) sur la propriété intellectuelle et sur le financement de la société de l’information. Mieux, à l’image de certains acteurs du secteur de l’économie, qui ont mis en place l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires (Ohada) les experts en technologies de l’information et de la communication ont agité l’idée de « créer une Ohada pour les Ntics » pour mieux élaborer la réflexion. Aussi, selon eux, les décideurs doivent initier des concertations au plus haut niveau pour mettre l’accent sur la contribution des institutions régionales, notamment l’Uemoa et la Cedeao.

Autre obstacle noté par les experts, c’est la faiblesse des activités de lobbying au niveau du secteur public mais également le manque d’un système d’information fiable. La conséquence est que certaines conclusions issues de rencontres internationales ne sont pas mises en oeuvre parce qu’elles sont peu ou mal vulgarisées.

Mbagnick Ngom

(Source : Wal fajri 22 septembre 2004)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik