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Sixième édition ce week-end : Fête de l’Internet : "1001 usages au service des hommes"

vendredi 19 mars 2004

La fête de l’Internet se déroulera samedi 20 et dimanche 21 mars. Comme chaque année, ce sera l’occasion pour les internautes de se rencontrer, de surfer gratuitement dans les lieux où des ordinateurs seront mis à leur disposition. C’est le Campus numérique de l’Agence universitaire de la Francophonie qui abritera la manifestation principale de l’ISOC (section sénégalaise de l’association Internet Society). En plus de l’accès libre aux ordinateurs, sont notamment prévus, des conférences et un concours web sur le thème de “la promotion des PME et de l’entreprenariat au Sénégal”. A l’approche de cette manifestation, nous avons posé quelques questions à M. Alexis Corenthin, Président d’ISOC-Sénégal, l’association qui, il y a six ans, a eu l’initiative de la première fête de l’Internet au Sénégal, après son lancement un an plus tôt en France.

D’où vient la fête de l’Internet et depuis quand a-t-elle commencé à être célébrée au Sénégal ?

Cette fête est devenue un événement mondial avec l’apparition de plusieurs initiatives fédératrices (http://www.fete-internet.fr, http://www.f-i-a.org, etc.). La première édition mondiale de la fête de l’Internet a eu lieu en 1998 en France à l’instigation de l’Association pour la fête de l’Internet (AFI). Chaque année, un thème différent est associé à l’événement. Après la première édition qui a eu lieu en 1999, le Sénégal en est à sa sixième manifestation.

Quels sont les objectifs de la présente édition ? Y a-t-il un thème majeur fédérateur ?

Dans le sens de la communauté de la fête de l’Internet, le thème de réflexion est mondial. Cette année le thème retenu est : “Internet tout public, 1001 usages au service des hommes”. Les objectifs de la fête de l’Internet au Sénégal (FIS) sont de profiter de cette occasion pour sensibiliser les acteurs aux enjeux de l’Internet et de faire profiter le plus grand nombre de personnes des expériences nationales en la matière.

Au Sénégal, on retrouve toujours l’association ISOC-Sénégal au centre de cette fête ? L’organisation lui a-t-elle été officiellement confiée ?

Cette fête appartient à tous les internautes et prestataires de services sur internet. Son principe est de lier cet événement à la gratuité et à la convivialité. ISOC a été le premier initiateur de cet événement au Sénégal et apporte sa contribution à la coordination des activités proposées par tout un chacun autour de ce principe de la fête de l’Internet. N’importe quelle structure ou organisation, dans la mesure où elle respecte la charte non écrite, peut proposer des activités et en faire la promotion.

Il semble que les deux premières fêtes de l’Internet au Sénégal aient eu plus d’impact que les suivantes. Cela signifie-t-il que les autorités ne s’y intéressent pas suffisamment ?

Les premières éditions ont profité de la nouveauté de l’internet au Sénégal. Mais plus les années passent, plus nous devons dépasser le stade de l’initiation et de la sensibilisation. La multiplication des sites donne également l’impression que cet événement est moins populaire. On est passé d’un site les deux premières années à plus de 15 sites en 2003, dont certains dans les régions (Thiès, Rufisque, Ziguinchor et Saint-Louis en 2003).

Malgré le grand nombre d’entreprises de NTIC au Sénégal, on ne retrouve que les mêmes chaque année autour de cette fête. Y a-t-il des difficultés à les mobiliser autour de cette manifestation ?

Nous avons les mêmes partenaires institutionnels qui constituent la grande famille de la FIS. Nous ne sommes pas fermés à agrandir le cercle, mais peut-être que l’aspect associatif de cette manifestation ne correspond pas aux objectifs de marketing de certaines sociétés commerciales que nous sollicitons.

Des manifestations sont-elles prévues dans les régions ?

Cette année encore une fois, la Poste offre son concours pour décentraliser la fête à Ziguinchor et à Rufisque. D’autres partenaires se sont également manifestés dans plusieurs villes de l’intérieur, notamment à Thiès et à Diofior.

PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN JUST COLY

(Source : Le Soleil 19 mars 2004)

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