Le Consortium de service universel (CSU SA), retenu pour exploiter une licence pour le service universel de télécommunications dans la région de Matam, au Nord-est du Sénégal, suite à un appel d’offres lancé par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (ARTP), donnera accès à une gamme variée de services, tout en permettant la création de 510 emplois, indique un document reçu à l’APS.
L’infrastructure qui sera déployée par CSU SA permettra d’offrir à la population de Matam les services de téléphonie fixe, mobile et d’interconnexion avec les autres réseaux opérateurs nationaux et internationaux existants’’ ainsi que les services internet ‘’haut débit’’ et ‘’dialup’’ pour permettre aux abonnés privés et publics de naviguer sur internet et de consulter leur messagerie.
Elle rendra aussi possible la mise en place de points d’accès publics ‘’permettant à la population de se former dans les technologies de base de l’information’’.
‘’Il s’agit d’un projet pilote dont le but est de tester la stratégie de service universel en termes de viabilité des services et de la participation privée. Ce projet permettra le développement d’un service universel de nouvelle génération, tout en favorisant l’introduction des éléments de développement et la participation des communautés’’, souligne le document.
‘’La licence a été attribuée à CSU SA’’, ‘’un groupement d’entreprises et d’acteurs locaux évoluant dans le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information’’.
Selon le document, ‘’pour exploiter la licence, CSU Sa, en collaboration avec un partenaire technique et financier dénommé G-Vantage Technologie, groupe international intervenant dans les télécommunications, a créé une société chargée de l’exploitation dénommée Hayo Sa’’.
‘’+Hayo+, expression courante en langue pulaar pour souhaiter la bienvenue à quelqu’un, est le nom de la marque commerciale de CSU. Hayo, qui compte sur l’adhésion de la population locale et de la diaspora, participe à la +réduction de la fracture numérique et au désenclavement de la région de Matam+’’, souligne la même source.
Au plan socio-économiques, la société ‘’apportera aux populations de la région une meilleure couverture en termes de connectivité, une tarification adaptée au pouvoir d’achat de la population, des appels internationaux à très bas prix, une excellente qualité de service’’.
Dans le même temps, il est attendu à termes la création de 510 emplois stables directs et indirects avec ‘’une masse salariales d’environ 800 millions par an’’.
S’y ajoute ‘’des opportunités d’affaires pour les opérateurs économiques, les organisations communautaires de base, des services à valeur ajoutée adaptée aux besoins des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage, de l’économie, et même l’administration de façon générale’’.
Hayo a son siège social et son centre d’opérations réseau à Ourossogui. Le bureau administratif, basé à Dakar, sert aussi de point de présence et d’interconnexion avec d’autres opérateurs de télécommunications du Sénégal.
Pour l’implantation de son réseau, Hayo va collaborer avec un ensemble d’acteurs présents dans la région tels que la RTS, l’ADIE, les autres opérateurs de télécommunications.
Le démarrage des services se fera d’abord dans les trois communes, Matam, Kanel et Ourossogui, suivi d’une densification progressive du réseau sur l’ensemble de la région de Matam.
Le projet pilote de Service universel de télécommunication à Matam est un projet qui s’inscrit dans la stratégie de croissance accélérée du gouvernement du Sénégal.
La région de Matam a été choisie pour diverses raisons. Tout d’abord, il y a ‘’un fort potentiel économique dû à l’exploitation des mines de phosphates, ainsi qu’aux activités commerciales et agricoles’’.
Le document invoque aussi ‘’une demande significative de services variés de télécommunications du fait de la population immigrée et de l’importance des transferts d’argent vers la région’’, ainsi que ‘’le besoin d’intégration important’’ après l’érection de Matam en région. La ‘’volonté de poursuivre le processus de désenclavement de la région’’ est également évoquée.
(Source : APS, 13 mars 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800