A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal compte encore des milliers de jeunes à la recherche d’emploi. En dehors des structures existantes allant du FONGIP à l’ANPEJ, il y a un autre mécanisme pour affronter le phénomène : une offre de formation adaptée au marché. C’est ce à quoi s’essaie EDACY depuis décembre 2016 qui enseigne le développement Web et mobile, le data science, le digital marketing, la Blockchain ou encore le design au Sénégal. L’entreprise « qui fonctionne sur le modèle dual associe les meilleurs talents avec des ressources pédagogiques de haute qualité en ligne et l’immersion dans les entreprises leader pendant six mois pour accélérer les compétences techniques, interprofessionnelles et professionnelles », explique le directeur général.
Un modèle de formation qui fait ses preuves
Aujourd’hui, Mamadou Djigo et son équipe qui misent sur le digital pour garantir l’accès au marché à leurs produits disent avoir « une preuve tangible de la façon dont la digitalisation de l’apprentissage peut contribuer à endiguer le chômage mais aussi de l’existence d’un potentiel d’emploi dans la sphère digitale avec les nouveaux métiers du numérique ». Ainsi, 9/10 des étudiants formés à la clé par Edacy sont embauchés, à en croire Mamadou Djigo, 33 ans, titulaire d’un Diplôme d’études universitaires générales en mathématique appliquée et informatique (DEUG MAI) et d’un Diplôme d’Ingénieur de Conception (DIC). Pour lui, « l’Etat sénégalais doit encore beaucoup investir dans des modèles innovants et alternatifs comme le nôtre » pour la formation de jeunes talents avec des « compétences d’aujourd’hui et de demain ».
Une formation qui allie la théorie et l’immersion en entreprise
De son démarrage à maintenant, EDACY a pu nouer une trentaine de partenariats avec des entreprises et organisations telles que l’UNICEF, COFINA, AFRICARE, GAINDE 2000, entre autres. « Nous arrions aujourd’hui à placer en Worklearning (immersion en entreprise de 6 mois) 100 % de nos talents et plus de 88 % sont embauchés par les entreprises à la fin de cette phase », précise Mamadou Djigo qui soutient que « des académies de renom travaillent avec nous dans le cadre de notre programme, dont l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar, l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications ou encore l’Institut national polytechnique Felix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire ».
Une ambition africaine
Comme principal défi, l’entreprise ambitionne de former des milliers de personnes en ligne partout en Afrique en leur donnant des outils et des compétences qu’il faut pour s’imposer dans le monde du travail et être des leaders de demain. Déjà, 30 programmes vont être lancés en 2018 au Sénégal, en Côte d’Ivoire, non sans compter le Nigéria qui sera investi dans quatre mois. De l’avis du directeur général de EDACY, la digitalisation en cours consacre la démocratisation du savoir qui était détenu par quelques privilégiés et qui le gardaient jalousement pour demeurer puissants. Selon lui, le numérique permet aujourd’hui de « former le plus grand nombre de personnes pour être celles qui innovent comme Facebook ou Amazon plus riches que la plupart des pays africains ».
(Source : CIO Mag, 19 mars 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000