Contexte et justification
Internet est un vaste ensemble de réseaux indépendants qui acceptent de partager le trafic avec leurs clients mutuels grâce à un protocole commun. Aujourd’hui, la hausse de la demande de services à grande capacité pour les médias, l’éducation et la santé rendent ces échanges plus lourds et complexes.
Un Point d’échange Internet (IXP) ou nœud d’échange est une infrastructure physique qui permet d’améliorer et d’accélérer les échanges de trafic internet entre utilisateurs d’un même territoire, grâce à des accords mutuels dits de pair à pair (Peering en anglais).
Les acteurs interconnectés à ce Point d’échange peuvent vendre et acheter du débit internet.
La zone où ils existent bénéficie ainsi d’une véritable place de marché d’achat et de vente de capacité et de services de Télécommunications, entrainant une plus grande concurrence et une répercussion tarifaire sur les usagers.
En Afrique, le principe de la création des Points d’échanges Internet IXP, ainsi que le développement des réseaux et services haut débits ont été consacrés lors du Sommet des Chefs d’Etats Africains « Connect Africa », organisé en 2007 à Kigali.
Et, à ce jour, plusieurs pays africains disposent déjà de leur point d’échange Internet : L’Afrique du Sud, l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigéria, la Tunisie, la république du Congo, le Burundi, le Malawi, le Zimbabwe, le Rwanda, la Cote d’ivoire, l’Ouganda, la Gambie, et bientôt d’ici la fin de l’année 2014, la Mauritanie et le Gabon.
Dans l’ensemble, les Points d’échanges ont eu pour effet direct de réduire les coûts d’exploitation des Fournisseurs d’accès Internet locaux, tout en augmentant le trafic et les recettes. Il contribue également dans certains pays au rapatriement des plates-formes financières précédemment externalisées pour les services bancaires en ligne.
Dans le but de promouvoir les Points d’échanges Internet en Afrique, l’Union Africaine, en partenariat avec l’organisation l’Internet Society, a entrepris un vaste programme dénommé Système de Points d’Echanges Internet en Afrique (AXIS).
A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal a bénéficié du soutien de ce programme sous forme d’ateliers de formation. Les parties prenantes nationales ont ainsi mis en place un groupe de travail, il s’agit des opérateurs, de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et Postes (ARTP), des fournisseurs de services internet, et des Ministères concernés.
Sous l’autorité du Ministère chargé des TIC, les travaux de ce groupe soutenu par les experts de l’Union Africaine ont permis de proposer un statut et un cadre de gouvernance du point d’échange Internet du Sénégal dénommé SENIX.
Le SENIX a pour objectifs de :
(...)
(Source : ITmag, 20 aout 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000