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Semaine française à Dakar : La borne et le point santé suscitent la curiosité des visiteurs

mercredi 26 avril 2006

Au deuxième jour de la ’Semaine française’, les visiteurs ne se bousculent pas dans la quarantaine de stands aménagés pour les besoins de ce Salon. C’est à peine que l’on observe quelques rares visiteurs. Leur curiosité est surtout attirée par la borne contact physique, une technologie qui permet de rapprocher l’administration locale aux administrés. C’est-à-dire un outil qui est développé dans le cadre des collectivités locales pour apporter dans les villages reculés l’administration qui n’y existent pas.

Ingénieur en recherche et développement à France Telecom, Jean Claude qui en est l’exposant, explique aux visiteurs de quoi il s’agit exactement. ’Je présente, dans le cadre de cette ’Semaine française’, la borne physique contact. C’est une borne qui est en général installée dans des endroits reculés, c’est-à-dire dans des lieux où les gens n’ont pas accès aux services administratifs. Au lieu de se déplacer, de dépenser de l’argent et de perdre du temps, ils ont en fait leur bureau à proximité de chez eux à travers cette borne qui est reliée à l’Internet. Elle permet donc de réduire les distances entre l’administration et les usagers. Les gens peuvent ainsi parler, dialoguer et regarder leur interlocuteur’, leur dit-il.

Avec cette technologie, Jean Claude leur a fait comprendre qu’ils peuvent se connecter à une quelconque mairie par exemple pour avoir des informations relatives aux actes d’état civil. Démonstration à l’appui, l’ingénieur en recherche et développement se met à l’exercice de simulation. Le procédé est simple. Il se place devant la borne. En face de lui, il a au fond du petit écran une opératrice qu’il voit en vidéo conférence. Comme un internaut devant sa machine, il clique sur une touche du clavier qui lui donne la possibilité d’avoir plusieurs services. Et parmi les multiples exemples qui s’offrent à lui, il porte sa préférence sur celui de la mairie de Dakar. Se connectant sur cette institution municipale, il se trouve brusquement sur la personne qui a le service qu’il cherche. Le jeu des questions-réponses commencent. ’Bonjour, madame’, lui dit-il.

’Bonjour monsieur’, rétorque la dame. ’Je voudrais avoir une fiche d’état civil. Est-ce que vous pouvez me l’envoyer ? Est-ce que vous pouvez me remplir le document ?’, lui demande t-il. ’Oui. Veuillez décliner votre identité, adresse...’, répond l’opératrice. C’est elle qui fait tout, qui manipule tout à distance.

D’après Jean Claude, la borne permet aussi de pouvoir scanner directement des documents. Elle peut aussi imprimer l’acte d’état civil demandé. Elle est accessible à tout le monde. Et tout ceci se fait à travers l’Internet. Mais ce ne sont pas tous les papiers administratifs qu’on peut avoir sur place. Les passeports, par exemple, ne sont pas reçus automatiquement. Les demandeurs peuvent l’avoir par courrier. Ils peuvent cependant avoir toutes les formalités y afférentes. De création récente, cette technologie est en phase de promotion. C’est tout le sens de la présence de son exposant qui cherche à sensibiliser l’administration sur l’importance de cet outil.

Mais il n’y a pas que la borne qui suscite la curiosité des visiteurs. Le point santé, une autre technologie qui permet de mesurer le poids, la taille, la pression artériels et pouls, l’indice de masse graisseuse, etc. est aussi objet d’attraction de ces derniers. L’exposant de cet appareil électronique de mesures aux instructions audiovisuelles et vocales n’a d’ailleurs pas chômé comme nous avons dû le constater dans les autres stands. Aux différents visiteurs qui se sont défilés autour de l’appareil complètement automatique, il leur a expliqué chacun en ce qui le concerne les résultats obtenus après le contrôle.

Disponible depuis trois ans dans quelques officines et hôpitaux du pays, cet appareil continue de faire sa promotion pour conquérir de nouveaux marchés.

Ndakhté M. GAYE

(Source : Wal Fadjri, 26 avril 2006)

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