A l’exemple des autres structures du pays, la fréquentation de la Poste de Sédhiou a considérablement baissé. C’est la conséquence du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le receveur de la Poste (de Sédhiou) a fait savoir qu’« à Sédhiou, nous ne recevons presque plus de lettres.
Cette situation est accentuée par la prévalence du nouveau coronavirus car beaucoup de pays et compagnies étrangères de l’espace de l’Union européenne n’acceptent plus de convoyer des lettres, à l’exception de la France, de la Belgique, entre autres. Les Etats-Unis n’en font pas aussi une restriction ; mais dans tous les cas, les mouvements de lettres sont presque nuls ici à Sédhiou. Cela est lié aux avancées des technologies notamment l’internet », dixit Alberto Badji, le receveur de la Poste de Sédhiou.
Ces innovations technologiques ont révolutionné, à bien des égards, le système des correspondances entres les personnes. Jadis, ceux qui n’avait pas un niveau acceptable d’instruction en français ne pouvaient pas s’offrir le luxe de produire une lettre et se rabattaient sur les écoliers d’à côté. Et les plus indiscrets n’hésitaient pas à raconter la misère ou les secrets de l’auteur ou expéditeur de la lettre. « L’internet a démocratisé la communication maintenant car même une vieille dame analphabète peut se permettre un message audio via WhatsApp et même une vidéo avec un parent établi au bout du monde et dans la plus grande discrétion et diligence ».
Pour ce qui est des transferts d’argent, le receveur de la Poste de Sédhiou note que des opérations se poursuivre bien avec les services « Poste One », « Poste carte » (cash), entre autres. « Le paiement des bourses de sécurité familiale mobilise aussi les services de la Poste. Mais, en cette période d’état d’urgence caractérisée par la restriction des déplacements, nous prenons des vagues de vingt personnes avec respect de la distanciation sociale. Nous avons convenu également avec le préfet du département de Sédhiou, Ibrahima Fall, de trouver une formule pour assouvir la demande sociale de paiement des bourses. Il nous arrive donc de nous déplacer vers le milieu rural pour aller payer les ayants-droit car ils sont dans le besoin et ne peuvent pas se déplacer », a indiqué Alberto Badji.
Transfert d’argent électronique : Diligence et discrétion !
Alimou Aïdara un gérant de structure de transfert d’argent non loin de la Poste de Sédhiou explique que « beaucoup de gens préfèrent un mouvement rapide d’argent via Orange money, Wari, Wave, etc. ». Mamadou Danfa, un client trouvé chez Alimou de nous dire que « vraiment les choses ont bien changé car auparavant, avec les mandats (transferts d’argent via la Poste), c’était infernal. Maintenant, beaucoup de gens ne se déplacent même plus avec leur argent. Ils approvisionnent leur compte électronique et font leurs achats. Cela est opérationnel même quand tu es à l’étranger avec la carte Master-Card ». C’est dire que les nouvelles technologies contribuent à renforcer la discrétion dans la communication mais également à sécuriser le mouvement de l’argent avec les codes et transferts électroniques.
Moussa Dramé
(Source : Sud Quotidien, 10 octobre 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000