« Le Sénégal doit opter rapidement pour la digitalisation du dossier médical », à fait savoir le ministre de la santé et de l’action sociale M Abdoulaye Diouf Sarr, lors de la septième conférence des mardis du numérique, organisé par « African Performance Institute », tenue ce mardi à Dakar.
Venu présider la conférence le ministre de la santé se dit conscient que le Sénégal doit dans ‘’les plus brefs délais’’, opter pour la digitalisation du dossier médical.
« Ce que je note aujourd’hui c’est que le Sénégal doit très rapidement faire en sorte que le dossier médical soit numérisé. », a-t-il dit.
Pour lui, cela permet d’aller plus vite sur le diagnostic, de le mutualiser, mais également de partager les avis sur ce dernier.
Cela permet aussi, a-t-il poursuivi, de participer à faire en sorte que le Sénégal participe à cette grande réflexion scientifique autour de la santé.
La première phase du processus d’adoption de la stratégie nationale de la santé digitale débutera cette année, a annoncé Sarr.
Le numérique permet aussi aux personnes éloignées de pouvoir consulter des spécialistes sans se déplacer poursuit-il.
La 7 eme conférence des mardis du numérique a eu pour thème : « la santé à l’ère du digital : quel enjeu pour le Sénégal ? »
Selon M Ibrahim Nour Eddine Diagne le choix porét- sur ce thème est « de faire la connexion entre toutes les innovations que nous connaissons sur le digital aujourd’hui et la santé qui est une pratique multiséculaire et qui a son évolution et jusqu’à présent n’était pas bouleversé par la donne numérique ».
Le numérique peut aussi renforcer la sécurité des données personnelles médicales, d’après M Diagne.
Cette conférence a enregistré des exposés de panélistes comme le Pr Amadou Diouf Doyen de la faculté de médecine, de pharmacie, d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour lui, « la digitalisation se fait progressivement dans cette faculté avec la simulation »
Le Dr Amadou Niass président de la section B de l’Ordre national des médecins du Sénégal lui se dit ‘’préoccupé par la protection de la profession médicale, le respect des règles à une époque où l’innovation est très prolifique ».
Mamadou Thiam membre de l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) est revenu sur « les opérateurs classiques en disant que la majorité des praticiens sont hors la loi parce que ne respectant pas simplement les règles comme cela se devrait citant en exemple la protection des données personnelles »
Le Dr Mor Ngom de l’agence nationale de la couverture maladie universelle explique la mutation qui va s’opérer dans ce domaine grâce au « mobile money ».
(Source : APA, 20 février 2018)
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