Le géant coréen Samsung a de nouvelles visées en Afrique : faire passer à 20% et en 5 ans la contribution de ses activités sur le Continent dans son chiffre d’affaires . Le constructeur entend surfer sur l’engouement croissant des utilisateurs africains pour les smartphones et les téléviseurs à grand écran pour renforcer ses parts de marché et ses bénéfices.
Le géant mondial de l’électronique Samsung prévoit de doubler la contribution annuelle de ses marchés africains à 20% de son chiffre d’affaires global au cours de cinq prochaines années, a annoncé Sung Yoon, patron de Samsung Africa, le 15 janvier à Nairobi.
Smartphones et téléviseurs comme relais de croissance Samsung représenterait, selon son management, plus de la moitié des téléphones vendus dans des pays africains comme le Kenya. L’objectif du chaebol est de renforcer son réseau de revendeurs, tout en diversifiant ses modes et canaux de distribution dans les différents pays africains, de manière à réduire ses délais de livraison. « Nous pensons que l’Afrique est extrêmement importante pour l’avenir », a précisé Sung Yoon, lors d’une conférence de presse.
Le management de l’entreprise a également spécifié que la demande pour les produits Samsung était stimulée par l’engouement croissant des consommateurs africains pour la téléphonie mobile et pour les écrans larges de télévision. Sur ce dernier segment, le choix des consommateurs est passé d’une taille moyenne de 32 pouces, il y a une dizaine d’années, à des téléviseurs de 55 à 65. Le même phénomène s’est fait ressentir sur les utilisateurs mobiles qui ne se contentent plus d’écrans de téléphone portable de 3 pouces.
Surfer sur l’amélioration de l’Internet mobile L’amélioration de la connectivité à l’échelle continentale, grâce à la montée en régime des investissements dans les infrastructures télécoms, devrait permettre de renforcer la demande en dispositifs connectés lors des années à venir. L’amélioration de la couverture Internet mobile devrait également encourager les consommateurs africains à accélérer leur migration des modèles basiques aux smartphones.
Cette évolution des usages devrait être facilitée par l’amélioration des débits d’Internet mobile et l’engouement des utilisateurs pour les réseaux et médias sociaux ou encore pour les applications et solutions de financières et bancaires. Ces nouveaux modes de consommation télécoms sont également vus d’un bon œil par les concurrents de Samsung sur le marché africain, qui se positionnent en adoptant des prix abordables plus compétitifs que l’offre de smartphone la plus basique de Samsung.
« Nos produits d’entrée restent encore un peu plus chers que ceux de nos concurrents à faible entrée, donc il est difficile de réduire l’écart. Nous ne pouvons pas sacrifier la qualité », a expliqué le patron de Samsung Afrique, lors de sa conférence de presse tenue à Nairobi. Les principaux concurrents du constructeur coréen proviennent tous de Chine, notamment Huawei et Tecno.
(Source : La Tribune Afrique, 16 janvier 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000