Invité à l’émission "Grand Jury" de la Rfm, Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp) s’est fait l’écho du malaise qui existe entre le patronat et l’Etat du Sénégal. Malaise lié au fait que le pouvoir, ne prend pas en charge des intérêts des opérateurs privés nationaux. Baïdy Agne répondait à une question sur les accusations portées à Sudatel dans le cadre du soutien que cet opérateur apporte au terrorisme international.
"Je ne connais pas la crédibilité de cette information (connexion terrorisme-Sudatel), mais si tel était le cas, il faudra regarder de plus près cette structure en question. Et je pense qu’une commission d’enquête parlementaire serait utile", a brièvement répondu Baïdy Agne. En fait, ce qui semble le plus scandaliser le patron du Cnp, c’est la non-prise en compte des intérêts des opérateurs privés nationaux par l’Etat du Sénégal. "Le Secteur privé national avait souhaité avoir 51% du capital de toute licence à venir... Cela ne s’est pas passé comme cela, Sudatel a été désignée et nous avons saisi l’Artp pour dire que nous avons été impliqué dans une concertation globale il y a trois ans, et nous avions clairemnt exprimé notre position et à notre grand étonnement, nous n’avons été impliqué sur rien par la suite. Nous notons que 15% seront réservés au secteur privé national. Nous estimons que ce n’est pas suffisant", déclare Baïdy Agne qui rapporte dans le même temps les plaintes exprimées à l’Agence de régulation des télécommunications et postes (Artp). Ce dernier de prendre en exemple certains pays de la sous-région pour dénoncer la marginalisation du secteur privé national : "vous prenez le Mali, Sonatel a dû 30% aux privés nationaux, à Ikatel précisément, lorsqu’elle a voulu s’implanter. En Afrique du Sud, dans n’importe quelle concession de l’Etat, ils donnent 25% au maximum".
Là n’est pas le seul grief contre l’Etat dans la gestion du dossier de la troisième licence de téléphonie. Pour Baïdy Agne, le choix de Sudatel procède d’une erreur stratégique : "Les télécommunications sont un secteur très sensible. Même aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas être un étranger et contrôler le service des télécommunications", dit-il. Pour lui, le patriotisme ne doit pas être évacué dans la gestion des affaires. "Ce n’est pas que le secteur privé quémande" mais, "nous ne pouvons compter que sur l’Etat du Sénégal dans le cadre des privatisations et concessions... Il n y a pas de comlpexe à appuyer son secteur privé national. En Allemagne ; la première économie de l’Europe, un fonds de dotation pour combattre la percée chinoise, a été voté. Et nous écoutons tous les jours Nicolas Sarkozy. Nous interpelons notre Etat à nous appuyer".
(Source : Nettali, 23 septembre 2007)
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