En partenariat avec Open society initative for West Africa (Osiwa), l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao) a procédé au lancement de son projet annuel « Médias sociaux et citoyenneté au Sénégal : partage d’expériences sur le journalisme citoyen ».
Avec le développement des Tic, la production et la manipulation d’informations n’est plus seulement l’apanage des médias classiques. De plus en plus, des personnes usent des facilités qu’offres les nouveaux médias. Ceci afin d’être, eux-mêmes, ce que l’on appelle des journalistes citoyens, c’est-à-dire avoir une lecture décalée tout en informant l’opinion. C’est dans ce sens que Pauline Bend, directrice des programmes à l’Ipao, maître d’œuvre de ce projet, a salué le travail fait par ces journalistes citoyens lors des scrutins passés au Sénégal. Les bloggeurs ont joué un rôle important lors des présidentielles au Sénégal. Mais Mme Bend pense néanmoins « qu’il y a du travail à faire quant à la crédibilisation des informations véhiculées, et aussi un encadrement de qualité pour éviter les dérapages ». Pour cet atelier qui doit lancer le projet, les organisateurs visent, entre autres objectifs, le partage d’expérience des meilleures pratiques d’utilisation des médias sociaux dans les champs de la communication pour le développement et le journalisme citoyen, et également informer et sensibiliser sur l’apport des médias sociaux. Pour Hawa Bâ, chargée de Programme à Osiwa, avec les médiaux sociaux, le citoyen est au cœur du processus. De son point de vu, le journalisme citoyen est, de nos jours, d’une importance capitale car « les questions de gouvernance politique et économique ainsi que le respect des droits humains sont débattues par ces populations beaucoup plus regardantes ».
Venu présider la rencontre au nom du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ababacar Guèye, directeur de Cabinet, est revenu sur l’importance de ce projet, « qui met le citoyen au cœur de l’information ». Ce phénomène réel et qui ne cesse de prendre de l’ampleur, influe et détermine nos actions, a rappelé le directeur de Cabinet. Malgré tout, M. Guèye a déclaré, à l’endroit des responsables des sites d’informations présents, qu’il serait important de pouvoir réguler les forums, qui demeurent des lieux d’invectives envers des citoyens. Et à lui de souligner que, « lors de la session budgétaire, les députés se sont offusqués des insultes proférées sur des habitants ». Avant de procéder à l’ouverture officielle de cet atelier, le directeur de Cabinet du ministre de la Communication a rappelé que les réseaux sociaux demeurent des sentinelles pour la lutte contre certaines dérives et participent à la promotion « de la Bonne gouvernance, qui est un des piliers de l’action du gouvernement ».
Amadou M. Ndaw
(Source : Le Soleil, 18 avril 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000