« La mise en ligne des revues scientifiques africaines, opportunités, implications et limites », c’est le thème de la troisième conférence sur la publication et la diffusion électroniques (6 et 7 octobre) ouverte, hier matin, à l’hôtel Almadies, sous l’égide du Codesria (Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique), en partenariat avec le Centre d’études africaines de Leyde (Pays-Bas).
Ouvrant les travaux de la troisième conférence sur la publication et la diffusion électroniques devant un parterre d’universitaires, chercheurs, éditeurs et bibliothécaires-archivistes, le Secrétaire exécutif du Codesria, le Pr. Adebayo Olukoshi, a posé l’enjeu de la visibilité de la recherche africaine dans la dynamique du développement des Etats africains. Le temps des indépendances s’illustre par une prise en conscience, une remise en question de l’historiographie sur l’Afrique, une fixation sur les besoins d’éducation et d’élaboration de programmes plus conformes aux aspirations de développement du continent.
Les années 80, avec la révolution des technologies de l’information et de la communication (Tic) apportent une nouvelle donne. La production africaine doit être visble en s’appuyant sur sa diffusion électronique sur la toile Internet. Le but de la conférence du Codesria, de ce point de vue, est d’encourager une « connectivité » et une mise en réseau des chercheurs des universités africaines. Il se pose, dès lors, la question de la qualité de la production, de sa diffusion et de la maîtrise des outils technologiques, dans une optique de développement. Entouré par Jos Damen du Centre d’études africaines des Pays-Bas et Olivier Sagna, administrateur du programme Codice (Centre de documentation et d’information du Codesria), le secrétaire exécutif du Codesria a estimé que le défi des chercheurs africains est de pouvoir mettre en ligne leurs revues scientifiques, surtout pour le développement qualitatif des pays du continent « Afrique ». La trentaine de participants à ce séminaire viennent d’une quinzaine de pays d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis. Ils envisagent de jeter les bases d’un partenariat efficace entre le Nord et le Sud pour le développement des revues scientifiques africaines en ligne.
Jean Pires
(Source : Le Soleil, 7 octobre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000