Malgré la mise en œuvre des politiques dans le domaine des Ntics depuis dix ans, l’Afrique traîne toujours les pieds. En conclave à Saly, les acteurs africains ont mis en place, après trois jours de réflexion, une batterie de recommandations pour combler le gap.
Beaucoup de pays africains sont toujours à la traîne dans le domaine de la promotion des technologies de l’information et de la communication (Tic). Certes, le bilan de la mise en œuvre de ces politiques en Afrique de l’Ouest et du Centre, fait à l’occasion d’une rencontre organisée à Saly, laisse apparaître des acquis. Cependant, ces motifs de satisfaction cachent mal une forêt de lacunes. Dans ce domaine, l’Amérique et l’Europe ont pris une belle longueur d’avance sur le continent africain, a indiqué Ken Lohento, coordinateur des Tic au niveau du Panos Afrique de l’Ouest.
Le déficit de financement, l’analphabétisme, les problèmes d’électricité que vivent les pays africains, le coût élevé de l’ordinateur, l’inaccessibilité aux Tic dans certaines zones, l’absence de politiques adéquates, les problèmes de régulation... sont autant d’handicaps qui freinent le développement des nouvelles technologies de l’information en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Pour Ken Lohento, il est urgent de mettre en place une approche participative entre les Etats africains pour booster le secteur. Pour ce faire, il préconise que soit renforcée la capacité des acteurs mais aussi que soit appuyée la société civile. Pour les acteurs africains participant à cette rencontre, la bataille à gagner est d’outiller les africains pour les aider à mieux accéder à ces nouvelles technologies.
De l’avis des participants à cette rencontre de Saly, il faut arriver à faire en sorte que les décideurs puissent prendre conscience que les nouvelles technologies peuvent participer à faire accélérer le processus de développement dans le continent. Pour cela, ‘il faut arriver à mobiliser les financement nécessaires’, selon monsieur Ken Lohento. Les acteurs africains ont aussi préconisé l’élaboration de mécanismes de financement pour soutenir les initiatives à la base. Dans ce cadre justement, la création d’un fonds indépendant a été souhaitée. L’objectif est de faciliter le développement des Tic.
S’exprimant lors des travaux, le ministre des Postes et Télécommunications a réitéré l’engagement du Sénégal a œuvrer pour l’avancée des Tic. Un domaine où, dira Joseph Ndong, les enjeux sont énormes et souvent contradictoires. D’où la nécessité pour les Africains d’accorder leur violon. La rencontre de Saly a été organisée avec l’appui du programme Catia, Apc (Association for Progressiv Communication) et du Réseau de la Société Acsis.
Karim LO
(Source : Wal Fadjri, 18 juillet 2006)
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