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Résorption de la fracture numérique : La Tunisie sonne la grande mobilisation à Dakar

mercredi 13 juillet 2005

En prélude au prochain Sommet mondial sur la société de l’information (Smisi) qui se tiendra du 16 au 18 novembre 2005, la Tunisie qui est le pays hôte a débuté une vaste campagne de communication et de sensibilisation. La représentation diplomatique tunisienne basée à Dakar a démarré une opération de charme à l’endroit du secteur privé, de la société civile et des autorités sénégalaises. Cette initiative témoigne de l’intérêt que porte la Tunisie à ces importantes assises. Cet événement jugé crucial pour le continent africain se veut, selon Jalel Lakhdar, ambassadeur de la Tunisie à Dakar, "réhabiliter le bouleversement socio-économique causé par la révolution technologique." La Tunisie, à l’instar de tous les pays africains, juge ainsi que les répercussions sur l’Afrique sont à dépasser expressément pour pouvoir assurer une présence dans l’espace des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui traduit la détermination de ces autorités à relever la participation en sonnant la grande mobilisation africaine. Selon l’ambassadeur de la Tunisie à Dakar, « le président de la république tunisienne, Zin El Abidine Ben Ali, donne beaucoup d’importance à cet événement et souhaiterait une participation massive de toute la communauté internationale gouvernement au plus haut niveau, société civile et secteur privé ». Après Genève, en décembre 2002, le Sommet mondial sur la société de l’information qui se déroulera pour sa deuxième édition à Tunisie du 16 au 18 novembre 2005, se présente comme une opportunité pour l’Afrique de faire valoir ses préoccupations pour la résorption du gap numérique. La deuxième édition du Sommet mondial sur la société de l’information aura comme objectif « le renforcement des capacités de l’Afrique en vue de combler le fossé numérique par un accès immédiat au Tic, et son action en faveur de la création d’un Fond ouvert à tous avec la somme de 400 milles de dollars pour encourager la participation des Ong au sommet ».

Par l’intermédiaire de son ambassadeur à Dakar, la Tunisie appelle ainsi à une participation renforcée des pays africains dans ce sommet afin, dit M. Lakhdar, « de prendre les décisions qui détermineront l’avenir de l’humanité mais aussi le développement de nos pays et de notre jeunesse dans ce monde de globalisation ». C’est ainsi que la Tunisie qui se dit fin prête, a exprimé sa volonté à faciliter la participation de toutes les composantes et la réussite du sommet « dans le but d’aboutir à un sommet de solutions vu les enjeux autour de cette organisation, notamment pour venir à bout de la fracture numérique qui s’installe ».

Les avancées notées dans ce cadre, amène la Tunisie à se féliciter de la création du fonds international de solidarité numérique ’suite aux efforts louables du président de la République Abdoulaye Wade’. C’est ainsi que la Tunisie dit s’attendre à l’orientation vers des solutions sur la gouvernance de l’Internet, sur les mécanismes de financement et sur l’approche politique pour un développement harmonieux de Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) touchant toute l’humanité. La Tunisie et le Sénégal, considérés comme des leaders dans le domaine des télécommunications et des Ntic en Afrique, comptent joindre leurs forces pour faire valoir les préoccupations allant dans le sens de permettre à l’Afrique de prendre le train de l’information. Le directeur de cabinet du Premier ministre sénégalais, qui place cette initiative dans le même sillage que les ambitions technologique du Sénégal, en déduit « qu’une telle coopération contribuera à une nouvelle écriture de l’histoire de l’Afrique, et à la préservation du continent contre le fléau de la fracture numérique ».

Bacary DABO

(Source : Sud Quotidien, 13 juillet 2005)

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