La situation hautement préoccupante notée (violence verbale et physique) dans la Campagne de la présidentielle de 2019 est assez révélatrice du défaut de consensus des acteurs impliqués dans le processus électoral en cours.
En effet, à la défiance entre acteurs politiques s’ajoute la méfiance des familles politiques vis-à-vis des institutions en charge de l’organisation (Ministre de l’Intérieur, autorités administratives déconcentrées), de la supervision (CENA, ARTP) et du règlement des litiges et contentieux électoraux (Cours, Tribunaux et Conseil Constitutionnel).
Un tel contexte est gros de dangers, non seulement pour la stabilité de nos institutions mais aussi pour l’unité nationale notamment pour la paix sociale et la concorde nationale. Afin de juguler ces moments d’incertitudes, il est de bon sens de rappeler aux pouvoirs publics sénégalais, l’exécution de leurs sujétions républicaines, gages d’une bonne tenue de l’élection présidentielle.
Conformément à la réglementation en vigueur, le Ministère de l’Intérieur et ses services centraux et déconcentrés, la Commission Électorale Nationale Autonome, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, aux opérateurs de téléphonie (Sonatel, Tigo et Expresso), d’électricité (Sénélec), les Observateurs électoraux nationaux et internationaux, les Organisations de la Société Civile et à la Presse conformément à leurs missions respectives, doivent acter les mesures et actions idoines afin de permettre l’expression démocratique des citoyens-électeurs dans des conditions répondant au corpus constitutionnel et aux standards internationaux.
La seule et unique voie qui permet d’avoir une élection présidentielle apaisée est de respecter scrupuleusement les principes classiques de la démocratie républicaine consistant à garantir l’expression et l’intégrité des choix des citoyens-électeurs par la qualité de l’organisation des opérations électorales et surtout, le droit effectif à un juge indépendant.
En somme, l’élection présidentielle doit être gouvernée par les principes de transparence, d’égalité des citoyens, de la neutralité de l’Administration publique et enfin du respect du principe de l’indépendance de la justice. Que de vertus à appliquer pour éviter l’instabilité politique et institutionnelle.
Le respect des obligations de veille et de neutralité sont attendues des Organisations de la société civile impliquées dans la mission hautement citoyenne de contrôle et de supervisions des opérations électorales.
A cet effet, le Forum Civil recommande :
Déclaration du Forum civil pour un scrutin sincère et paisible
Dakar, le 21 févier 2019.
(Source : Leral, 22 février 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000