C’est un nouvel ordre mondial qui est en train de prendre forme avec le Web 2.0, autrement dit l’Internet deuxième génération. Près de 350 participants venus des quatre coins du globe prennent part à la première conférence sur le Web2.0 pour le développement qui se déroule du lundi 24 au vendredi 27 septembre 2007 au siège de la FAO à Rome.
(Rome, Envoyé Spécial). La conférence internationale sur l’internet deuxième génération internationale a pour objectif d’explorer les possibilités d’accès, d’utilisation et d’appropriation de nouveaux outils pour les acteurs du développement et, en particulier, ceux du Sud. Il s’agit, en effet, de comprendre le rôle décisif que pourraient jouer ces nouveaux outils dans la manière dont les particuliers et les institutions communiquent et mettent à profit leurs connaissances pour résoudre les problèmes de développement rural. Elle vise, par ailleurs, à visiter les voies et moyens permettant aux acteurs du développement international de mettre à profit les opportunités techniques et organisationnelles offertes par les méthodologies, les approches et les applications Web 2.0.
Le Web 2.0 est la technologie « révolutionnaire » qui favorise l’existence de communauté virtuelle et d’interaction entre individus et groupes de divers horizon sans discrimination. Le Web 2.0, autrement dit l’Internet deuxième génération est, entre autres, caractérisé par des applications et technologies comme la téléphonie sur Internet (Voip), le partage de vidéo via Youtube, le partage de photos via Flickr, le tagging, système de balisage qui permet de sauvegarder et de classer des contenus et des liens et de les partager avec d’autres utilisateurs, Dgroups qui est une plate forme en ligne destinée aux communautés et groupes intéressés par les questions de développement international, le Skype qui permet la téléphonie sur Internet, Wikipédia qui est une encyclopédie en ligne... Ces outils ont comme dénominateur commun le partage au sens large du terme et assurent la jonction entre différentes communautés.
L’originalité de la conférence réside dans le fait où les participants et les conférenciers se rencontrent et discutent selon leurs propres intérêts dans le cadre des thèmes et sujets de la rencontre. S’agissant des espaces libres, le programme comprendra chaque jour un bloc de sessions en après-midi d’une durée de 60 à 75 minutes, approximativement et traitant sur les sujets principaux (Espaces virtuels, collaboration et échange des connaissances à distance ; Outils appropriés à la publication en ligne ; Recherche et accès à l’information en ligne). L’innovation majeure de cette rencontre est, en outre, que les participants peuvent utiliser l’espace ouvert comme session incubatrice, ou d’entraide par les pairs, pour effectuer un remue-méninges sur les projets, problèmes et processus qui pourraient bénéficier de l’apport des outils Web 2.0. Il est, aussi, à noter que les projets et les approches sont définis par les participants et les conférenciers, et l’équipe de la Conférence fournit le soutien avec la réservation de pièce et d‘équipement.
Pour cette première conférence, plus de 30 sessions ouvertes sont prévues pour privilégier au maximum le partage d’expériences, tandis que 11 plénières et un panel sont inscrits au programme. La conférence proprement dite démarre à partir d’aujourd’hui, mardi 25 septembre. Elle a été précédée, lundi à une pré-conférence qui a permis une prise de contact, et aussi à plus de 70 participants d’échanger, de partager des expériences sur les blogs, les tags, le wiki, skype, Unyte et les éléments de publication. Cette avant première qui s’est déroulée à la salle du Liban du siège de la FAO a été très vivante. Les présentateurs dont l’âge ne dépasse pas la trentaine ont expliqué avec engouement et détermination leurs expériences « fructueuses » sur le tag, le blog, le wikipédia, entre autres. L’assistance ne s’est pas seulement contentée de suivre, elle a participé avec des questions, des suggestions et des contributions. Des échanges ont, ainsi, permis de mesurer l’intérêt des uns et des autres pour ces outils. Après la plénière, des sessions pratiques ont été organisées dans l’après-midi pour permettre aux participants d’appliquer et de se confronter à la pratique des outils du Web 2.0. C’est ainsi qu’une ambiance scolaire a refait surface avec des participants concentrés sur les ordinateurs et les professeurs qui tentent de trouver réponse aux énigmes.
Ibrahima Lissa Faye
(Source : Sud Quotidien, 25 septembre 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000