Du 26 au 28 mai se tient, à Dakar, une rencontre des producteurs de télévisions privées en Afrique. Ouvert, à la 2Stv par le ministre de l’Information, ce séminaire, de trois jours, doit déboucher sur un programme d’échange de productions entre ces chaînes de télévision. Une manière de promouvoir l’intégration africaine, mais surtout de donner aux téléspectateurs la possibilité de mieux découvrir diverses facettes du continent.
Après leur rencontre du 21 juin 2006, les membres de l’Association des producteurs privés de télévisions africaines (Appta), se sont retrouvés depuis hier à Dakar, en vue de faire le point de leurs différentes activités, accueillir de nouveaux membres et voir comment positionner les télévisions privées dans un contexte de pluralisme audiovisuel en Afrique et dans le monde. Cette rencontre, qui se tient dans les locaux de la 2Stv, devrait permettre d’aborder non seulement toutes les questions relatives aux structures des télévisions, au management, à la formation, aux mutations technologiques, mais surtout la nécessaire collaboration entre télévisions privées africaines, pour faire face aux défis que sont : « Le professionnalisme, le contenu et l’édification d’un espace audiovisuel harmonieux et performant. »
Les acteurs de télévisions privées africaines veulent au terme des travaux, mettre sur pied, au niveau de chaque pays africain, une entité nationale de gestion, de coordination et de suivi des télévisions privées. L’objectif de ces structures étant d’assurer la bonne marche et l’entraide qui doit exister entre chaînes de télévisions privées à travers toute l’Afrique. « L’entraide entre télévisions privées est un passage obligé pour réussir », a affirmé Mactar Silla, le président de cette Association des producteurs privés de télévisions africaines (Appta), qui, partant du fait que la plupart des télévisions africaines sont désormais sur satellite, souhaite que se crée un véritable partenariat entre télévisions privées du Sud.
« C’est de cette manière, en créant des réseaux que les autres ont réussi ailleurs dans le monde. Il faut donc que l’Afrique franchisse cette étape du point de vue de l’audiovisuel et que les télévisions privées et publiques arrivent à collaborer et faire des échanges », soutient Mactar Silla. Il n’oublie pas de préciser, par ailleurs, qu’il est tant qu’il y ait une « synergie » entre chaînes de télévision, de manière à favoriser le développement de l’Afrique.
Aussi, dans le but de concrétiser leur volonté, leur vision et leur réussite collective, les représentants des télévisions africaines privées, ont-ils émis l’idée d’échanger, à partir des mois à venir, des programmes de télévision, dans le seul intérêt de promouvoir la saine émulation, mais surtout de permettre aux téléspectateurs africains de bénéficier dans leur pays respectifs des images de la sous-région. Chacune des chaînes de télévision devra donc, au cours de cette rencontre de Dakar, proposer, en accord avec tous les autres membres de l’association, des auto-productions qui seront mises à la disposition des chaînes de télévisions africaines. Cette opération, qui sera la plus grande action que va concrétiser ces acteurs de télévisions privés, est « une manière de créer une vitrine sur le monde » à en croire El Hadj Ndiaye, le directeur de la 2Stv, pour qui le fait d’avoir la facilité de diffuser un programme d’une autre chaîne de télévision privée africaine sur son canal est une accélération vers l’intégration africaine. Un débat sera mené lors de ce séminaire sur l’opportunité du satellite. Ceci devrait permettre aux représentants des télévisions africaines de mieux s’édifier sur les nouvelles offres satellitaires et partant assurer une meilleure rentabilité dans la production et la diffusion des programmes. Plus d’une trentaine de télévisions privées africaines sont membres de l’Appta. La Lc2 et la télévision privée gabonaise Go Africa, de même que Africable, la chaîne du continent ont répondu présents à cette rencontre. Elles devront présenter le travail au quotidien de leurs télévisions, qui sont déjà des fenêtres sur l’Afrique.
Gilles Arsène Tchedji
(Source : Le Quotidien, 27 mai 2008
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