Comment appliquer les législations nationales, les règles d’éthique et de déontologie aux informations sur la toile où le téléphone portable ? Le Réseau des instances africaines de la régulation de la communication (RIARC) porte la réflexion y relative les 25 et 26 juin 2013 à Ouagadougou au cours d’un séminaire sur le thème : « La régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique ».
La convergence du numérique se matérialise par la fusion d’appareils en un seul support qui, grâce à la numérisation, permet le transport simultané du son, de l’image et de l’écrit. Cette nouvelle donne pose d’énormes difficultés relative à la régulation des contenus.
Comment, en effet, vaincre l’extériorité des informations sur la toile ou le téléphone portable pour faire appliquer les législations nationales, les règles d’éthique et de déontologie ?
Il s’agit d’un défi majeur pour les régulateurs du monde entier et de l’Afrique en particulier. En effet, face au manque de réajustement des cadres législatifs adaptés au nouveau contexte et à l’incapacité de filtrer les flux informationnels sur Internet, ces derniers semblent de plus en plus se confiner aux médias classiques nationaux et à la régulation en périodes électorales.
C’est en vue d’une approche d’ensemble des problématiques de la régulation de l’information dans le contexte de la convergence numérique que la Conférence des présidents du réseau des instances africaines de régulation de la communication (CIRCAF), tenue en décembre 2011 à Arusha (Tanzanie), a inscrit dans son agenda le séminaire sur le thème : « La régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique ».
Les 25 et 26 juin courant, les instances africaines de régulation et des personnes-ressources se retrouvent à Ouagadougou autour de communications liées au thème général du séminaire. Les travaux sont articulés autour de quatre blocs thématiques en plénière, suivis d’une séance générale de restitution des conclusions des réflexions.
Des experts du Burkina Faso, du Bénin et du Maroc présentent les quatre principales communications, les expériences des différents pays pour parvenir à une approche commune des défis de la régulation à l’heure de la convergence numérique.
Avec ce séminaire donc, l’Afrique s’achemine vers une nouvelle doctrine de la régulation. « La toile ne pouvant être une zone de non-droit, il s’imposera de plus la nécessité de sa réglementation et de la régulation des contenus, domaines de compétence par excellence des instances de régulation, sous de nouvelles approches qui sont attendues de vos travaux », a indiqué le ministre d’Etat, Arsène Bongnessan Yé, en présidant l’ouverture des travaux.
Les conclusions du séminaire permettront, dans le cadre du Réseau des instances africaines de la régulation de la communication (RIARC), d’entrevoir les solutions aux différentes difficultés que pose la régulation de l’information à l’heure de la convergence numérique et d’y associer les gouvernements pour leur approche d’ensemble.
Moumouni Simporé
(Source : L’Observateur Palga, 26 juin 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000