La société privée Rascomstar qaf Toulouse (France), chargée de l’exploitation et du système du premier satellite panafricain de télécommunication RASCOM (Organisation régionale africaine de communication par satellite) lancé le 22 décembre dernier, a confié à APA qu’elle attend d’être fixée sur les conséquences de la fuite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant du satellite annoncé le 29 décembre par le constructeur Thales Alenia Space.
Jointe au téléphone, Mme Miriame Calmet, assistante à Rascomstar qaf Toulouse, a confirmé la panne et indiqué à APA que sa société « s’en remet au communiqué » et « est dans l’attente » depuis « l’annonce de la panne par le constructeur du satellite le 29 décembre dernier ».
A cette date, Thales Alenia Space avait rendu public un communiqué, indiquant que l’engin lancé le 22 décembre dernier par une fusée Ariane-5 depuis le centre spatial de Kourou enregistre une fuite de l’hélium liquide (un gaz inerte).
La panne, selon le communiqué, a été « détectée après les premières opérations de relevage d’orbite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant », Thales Alenia Space a dû « immédiatement stopper » toutes les procédures pour s’enquérir de l’importance de la panne.
Une radio étrangère rapporte jeudi, que le « problème de ce satellite panafricain de télécommunications - le tout premier du genre - c’est qu’il est parfaitement fonctionnel, pour peu qu’il soit placé sur sa position finale - une position géostationnaire, face à l’Afrique, dans le plan de l’Equateur, à 36.000 km d’altitude ».
« Si l’on fait exception de la fuite constatée, l’engin est parfaitement apte à réaliser sa mission de relais spatial africain pour la télévision directe et les services d’internet », indique la station.
Les spécialistes estiment qu’il est encore possible d’effectuer la mise à poste définitive non pas avec le moteur principal de Rascom-1, mais avec un autre système de propulsion secondaire ne générant qu’une fuite d’hélium mineure ».
Une petite lueur d’espoir pour l’engin.
« Si cette option est retenue d’ici la fin de la semaine, Rascom pourrait donc être sauvé et mis à poste dans les toutes prochaines semaines. »
Mme Lydie Garba basée au siège RASCOM, à Abidjan en Côte d’Ivoire, confirmant la panne de l’engin, a indiqué Rascomstar qaf Toulouse, le partenaire de l’organisation depuis 10 ans pour toute « réponse technique ».
Quarante-cinq pays africains, sur un total de 53 pays, ont signé en mars 2005 la convention de RASCOM perçu au plan africain comme un « moyen puissant », un « outil indispensable » d’intégration politique, économique, commerciale et culturelle.
Selon la convention, RASCOM permettra, « l’émergence d’une industrie locale des télécommunication », une « occasion réelle de positionnement et de participation dans l’infrastructure mondiale de l’information » avec la possibilité de « produire des émissions et de faire des retransmissions radiophoniques et télévisuelles à l’échelle du continent ».
Elle poursuit également l’objectif de réduire la fracture numérique.
Sur le plan économique, RASCOM ambitionne de créer de nouveaux métiers dans le domaine des télécommunications et de favoriser les investissements.
Le taux de rentabilité interne du capital investi est d’environ 35%, selon l’organisation.
(Source : Agence de presse africaine, 3 janvier 2008)
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