Le Groupe de travail sur le large bande pour les pays vulnérables de la Commission des Nations Unies a présenté, ce jeudi 12 juillet 2018, « Le large bande au service du développement durable », au siège de l’Organisation des Nations Unies, un rapport montrant que le « large bande, c’est‑à‑dire l’Internet haut débit, joue un rôle précieux pour aider les pays les moins avancés (PMA) à surmonter leurs faiblesses, à développer leur économie et à améliorer les conditions de vie de leur population. » Parmi ces PMA figurent le Rwanda et le Sénégal.
Le rapport souligne les progrès considérables accomplis dans ces pays sur le plan du développement de l’infrastructure et de l’amélioration de l’accessibilité financière du large bande. En effet, le Rwanda construit actuellement un réseau large bande hertzien 4G/LTE qui couvrira 95% de la population du pays d’ici à fin 2018. Quant au Sénégal, il a fait appel de manière efficace à des partenariats public-privé pour parvenir à instaurer un accès large bande pour tous. Ainsi, indique l’étude du Groupe de travail, il est possible de commencer à surmonter les obstacles qui empêchent de garantir l’accès au large bande. En ce sens, des recommandations sont formulées pour surmonter les problèmes existants.
De quelques recommandations
Le rapport mentionne, entre autres, qu’il faut améliorer la maîtrise des outils numériques et sensibiliser davantage l’opinion, recenser des technologies complémentaires permettant de réduire la fracture numérique, de rechercher des solutions simples, reconnaître la nécessité urgente de répondre aux besoins des populations rurales, trouver un équilibre entre la couverture, l’accessibilité financière et la maîtrise des outils numériques, etc. « J’espère que les recommandations formulées dans le rapport permettront d’exploiter les innombrables avantages potentiels que le large bande peut apporter aux communautés, afin que personne ne soit laissée de côté à un moment où nous nous efforçons de connecter les pays les plus vulnérables », a déclaré Mme Fekitamoeloa ‘Utoikamanu, la sous-Secrétaire générale et Haute représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement (UN-OHRLLS), par ailleurs présidente du Groupe de travail qui a publié le rapport.
Fruit d’une collaboration entre plusieurs commissaires de la Commission des Nations Unies sur le large bande et membres du Groupe de travail, ce rapport a été présenté à l’occasion d’une séance spéciale pendant la réunion des coordonnateurs nationaux des pays les moins avancés, qui coïncidait avec le Forum politique de haut niveau (HLPF) de 2018 tenu à New York.
Créée en 2010, la Commission « Le large bande au service du développement durable » regroupe plus de 50 dirigeants représentant les pouvoirs publics et le secteur privé, déterminés à aider activement les pays, les experts des Nations Unies et les équipes des ONG à tirer le meilleur parti du gigantesque potentiel des technologies utilisant le large bande au service du développement durable, dans des secteurs clés tels que l’éducation, les soins de santé et la gestion de l’environnement.
Fatou B. Diop
(Source : Innovafrica, 14 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000