Dans un proche avenir, les radios communautaires devraient être régies par un cadre juridique et réglementaire amélioré. Divers représentants du ministère de l’Information, du Cnra, du Bsda, de l’Artp et de l’Union des radios communautaires y réfléchissent à travers un atelier de deux jours initié par Enda Graf.
Les acteurs des radios communautaires sénégalaises, une trentaine de jours après l’épisode de la suspension d’un mois infligée à trois d’entre elles (Oxyjeunes, Afia Fm et Djoloff Fm) pour traitement de l’information politique, décident de débattre sur l’amélioration de cadre juridique et réglementaire les régissant. Un atelier de deux jours, ouvert hier à Dakar, est initié par Enda Graf, pour permettre aux acteurs de ces radios de discuter d’un cahier de charges amendé, des redevances audiovisuels et des mécanismes de financement. L’atelier se déroule en présence de représentants du ministère de l’Information, du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, du Bureau sénégalais du droit d’auteur, de l’Assemblée nationale et de l’Artp, Selon Babacar Diouf, secrétaire général de lUnion des radios communautaires (Urac), ces organes d’information, en principe interdits de publicités, ne bénéficient pas de subventions étatiques. M. Diouf a expliqué que les radios communautaires traitent quotidiennement de l’information qui engage la vie des gens. « La politique est vaste et on n’en connaît pas les frontières », justifie-t-il. Il espère que les acteurs, régulateurs et législateurs revoient ensemble la réglementation et améliorent le cahier de charges des radios communautaires.
Hier, à l’ouverture des travaux, la présidente du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel, anticipant sur les conclusions et recommandations qui seront livrées cet après-midi, a reconnu la nécessité d’accéder à un autre pallier pour faire des radios communautaires de véritables outils de développement. C’est fort d’un constat de la faiblesse de formation des personnels, du matériel souvent vétuste et du manque de moyens des radios communautaires visitées aux quatre coins du pays que Mme Nancy Ndiaye Ngom a fait ce plaidoyer.
Omar Diouf
(Source : Le Soleil, 23 avril 2009)
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