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Radios communautaires : La révision du cahier des charges à l’ordre du jour

mercredi 16 avril 2008

Plus d’une trentaine de radios communautaires du Sénégal sont conviées à Dakar du 14 au 16 avril à un séminaire visant à mettre en place un nouveau cadre juridique pour leur statut professionnel.

La rencontre organisée par l’Union des radios associatives et communautaire du Sénégal (Urac) en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert a été une occasion pour le président de l’Urac Oumar Ndiaye Seck de pointer du doigt les lacunes du cahier des charges imposé aux radios communautaires.

« Le cahier des charges imposé aux radios communautaires sénégalaises n’est plus adéquat. Il est dépassé. C’est la raison pour laquelle les radios communautaires font maintenant de la publicité même si elle n’est pas déclarée ». Les propos sont du président de l’Union des radios associatives et communautaires du Sénégal M. Oumar Seck Ndiaye.

Très remonté contre ce cahier des charges qui ne fait plus l’affaire des radios communautaires, il enfonce le clou en déclarant que le non-respect du cahier des charges par les radios communautaire est une manière de provoquer un débat vers le changement. « C’est une stratégie » se glorifie-t-il. Avant de plaider pour que les radios communautaires aient un accès légal aux publicités. Oumar Seck Ndiaye a révélé que : « dans tous pays du monde, les radios communautaires ont accès à la publicité et cela entre 12% et 20% selon le pays ». Et d’ajouter : « ce qui n’existe pas encore au Sénégal ». C’était à l’occasion du séminaire visant à mettre un cadre juridique avec un statut professionnel. Ce séminaire est aussi une manière aux responsables de ces radios de faire le plaidoyer sur trois problématiques. Il s’agit selon Oumar Seck Ndiaye du cahier des charges des radios communautaires qui n’est plus adapté à l’évolution socio-économique et médiatique actuelle.

La question de la charte des radios communautaires est aussi au menu des débats. Il s’agira ici de dire et de définir qui est radio communautaire et qui ne l’est pas. Ces dernières années, il y a une floraison de radios communautaires au Sénégal, ce qui fait que les autorités et les responsables de ces radios n’arrivent pas à définir les missions de toutes ces radios.

Durant ces trois jours de rencontres, les participants dont les directeurs et certains reporters discuteront sur la question définissant une radio communautaire. L’objectif de ce sous-thème sera de savoir qu’est-ce que font réellement les radios communautaires. Le dernier point de la rencontre sera le statut des « journalistes » qui travaillent dans ces radios, mais aussi et surtout le statut des radios communautaire.

Pour ce qui est du statut, le Conseiller technique du ministère de la Communication et de l’Information chargé des Relations publiques, M. Mamadou Kassé, a indiqué que : « le ministère est actuellement dans la réflexion d’un statut adéquat aux radios communautaires pour qu’elles continuent d’exister ». Il reconnaît que depuis quelques années, les radios communautaires sont en train de prendre pied un peu partout au Sénégal. Il se félicite de cela : « car ces radios communautaires sont importantes dans la dynamique de la démocratisation de l’évolution démocratique de notre pays, parce que le fait que ces radios soient implantées partout et qu’elles prennent en compte les préoccupations des populations au niveau local est déjà un acquis ».

Mamadou Kassé souhaite que ces acquis soient préservés et pérennisés pour que ces radios continuent d’évoluer et qu’elles aient des moyens pour faire correctement leur travail. Il assure que le gouvernement du Sénégal est disposé à accompagner ces radios. C’est la raison pour laquelle le ministère de la Communication et de l’Information a appuyé la formation au Cesti et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, destinée aux confrères de certaines rédactions.

« Il y a une volonté du ministère de faire en sorte que les employés des radios communautaires soient mieux formés et outillés, afin de travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie du métier », souligne Mamadou Kassé.

Eugène Kaly

(Source : Le Soleil, 16 avril 2008)

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