Injures et propos désobligeants sont le lot quotidien des utilisateurs de facebook dont les religieux. Venus s’en plaindre auprès des responsables de la plateforme, ils sont repartis avec un résultat mitigé.
Accablés par les insultes et autres propos désobligeants, des religieux interpellent directement la source de leur maux. Hier, ils ont fait face aux responsables de facebook. « L’objectif est de travailler en partenariat avec facebook pour éviter que les propos offensants, discriminants, négatifs puissent être une menace par rapport à notre société et par rapport au contexte politique électoral d’aujourd’hui », a expliqué Dr Cheikh Guèye, Secrétaire général du cadre unitaire de l’islam au Sénégal. « L’utilisation des réseaux sociaux comme facebook présente beaucoup des risques de dislocation de la nation ou d’influence du jeu électoral », ajoute-t-il. Ce qui lui fait dire qu’« il est important d’aider facebook à mieux comprendre les enjeux qui sont liés à la question du religieux dans l’espace des réseaux sociaux ». D’après M. Guèye, « c’est un partenariat qui se veut durable et qui veut aider la société sénégalaise à mieux faire face aux nouveaux défis que posent les nouvelles technologies de l’information et de la communication, la circulation généralisée de l’information et les réseaux sociaux en général ».
De l’avis de Cheikh Guèye, « les réseaux sociaux sont un outil très important pour les religieux qui sont membres du cadre ». C’est la raison pour laquelle, ils se disent engagés à mieux « s’outiller pour signaler des propos offensants, insultants à travers facebook ».
Ces religieux ont, par ailleurs, décidé de lancer « un programme d’éducation par et sur le numérique au niveau national ». Il s’agira, pour eux, d’« aller dans les écoles et organisations de jeunesse pour définir des programmes et supports pour qu’elles soient beaucoup plus conscientes de l’importance du numérique et ce qu’il faut éviter dans ce domaine ».
Responsable des politiques publiques de facebook pour l’Afrique francophone, Aïda Ndiaye rappelle que « facebook a été créé comme plateforme pour permettre aux gens de se rapprocher, d’échanger les uns avec les autres ». Elle révèle que « l’idée derrière cet atelier est d’avoir un cadre de consensus, de dialogue par rapport aux politiques de facebook car beaucoup de contenus qui incitent à la haine, à la violence sont interdits sur la plateforme ». Et d’aviser que pour prendre des actions par rapport à ces contenus, il faut les signaler. C’est la raison pour laquelle dit-elle, le réseau social cherche des partenaires avec qui travailler pour vulgariser le message, l’importance de signaler des contenus sur facebook.
Emile Dasylva
(Source : Wal Fadjr, 22 janvier 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000