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Promotion de la santé communautaire en Afrique : le projet Raes sur orbite

samedi 17 septembre 2005

Améliorer l’offre de services et les soins de santé en faveur des populations grâce à l’usage des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, doper la formation à destination des acteurs des systèmes de santé et de l’éducation comme des communautésâ-oe Ce sont là quelques unes des raisons d’être du Réseau africain pour l’éducation à la santé. Un réseau dont le lancement officiel a été effectué en milieu de semaine, à Dakar, dans les locaux de l’Endss.

C’est après deux années de concertations scientifiques et de recherches assidues d’orientations stratégiques que le projet de Réseau africain d’éducation pour la Santé (Raes) va entrer dans sa phase active de mise en Å"uvre avec la cérémonie officielle de son lancement qui s’est déroulée ce mercredi dans l’enceinte de l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endss). Une cérémonie présidée par Farba Lamine Sall, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la prévention médicale, en présence d’un parterre de techniciens de la santé, de l’éducation et de la communication venant aussi bien des organismes partenaires techniques et financiers, d’institutions universitaires américaines(Ucla-Californie) que des structures nationales comme le Sneips et la Direction de la santé ou des Ong comme le Geep, Enda et Prometra.

Pour A. Rideau, directeur du Raes, le projet a ainsi la spécificité d’ « allier plusieurs domaines de compétences pour réfléchir sur les modalités d’utilisation des Ntics dans la promotion de la santé afin de favoriser en dernière instance un changement durable de comportements dans les dix ans à venir ». Pour atteindre cet objectif crucial dans la voie du développement et du mieux-être des communautés, particulièrement des jeunes qui restent les principales cibles du projet, le Raes entend fonder ses actions sur tout l’existant communicationnel disponible. Car, comme l’a affirmé sans détours A. Rideau, « les technologies de la communication, ce n’est pas seulement l’Internet même si celui-ci constituera la colonne vertébrale du projet Raes...Tous les autres outils existants de communication (radio, télévision...) seront mis à contribution pour développer des activités d’éducation et de promotion de la santé en faveur des communautés... L’éducation à la santé passe par une bonne communication ».

Pour sa part, Farba Lamine Sall, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la prévention médicale , a décliné la volonté du Sénégal de souscrire avec bonheur au projet de Réseau africain d’éducation à la santé. Une initiative dont l’impact attendu dans l’amélioration des services de santé et l’accès à des soins de qualité par l’entremise des Ntic est assez grand. D’autant que selon le plénipotentiaire, « c’est dans nos pays aux moyens limités que nous avons le plus besoin de mettre en place des dispositifs de promotion de la santé et surtout de bénéficier des opportunités d’échelles qu’offre l’usage des Ntic ».

Notons enfin qu’en marge de la cérémonie officielle, il a été opéré la restitution des quatre panels (Promotion de la santé, Education, Médias et Développement de la santé communautaire) organisés sous l’égide d’un comité scientifique d’experts sénégalais (Sneips, Ministères de la Santé et de l’Education, société civile) et dont les conclusions devront consacrer la validation sénégalaise aux différents contenus du projet Raes. Cinq axes prioritaires d’intervention ont été retenus en définitive : la capacitation des prestataires de services dans les structures de santé, l’enseignement national, l’éducation par le divertissement, le développement communautaire et le volet évaluation.

Moctar Dieng

(Source : Sud Quotidien, 17 septembre 2005)

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