Dakar abrite une conférence internationale autour du thème « Produire et préserver les biens à l’ère du numérique », depuis samedi dernier 28 janvier. Le conclave a pour objectif de réfléchir sur la mise en valeur de la culture face à l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Organisée par l’Alliance des forums pour une autre Afrique (Alfaa), la rencontre qui prend fin ce lundi, est une occasion de trouver les moyens pour la promotion de la culture en Afrique, avec la transformation du numérique.
Pour une sauvegarde et une mise en valeur de la culture face au développement du numérique, une conférence internationale sur le thème « Produire et préserver les biens à l’ère du numérique » s’est ouverte avant-hier, samedi 28 janvier à Dakar. Organisée par l’Alliance des forums pour une autre Afrique (Alfaa), la rencontre qui a réuni des experts venant de divers horizons du monde, devra permettre de réfléchir sur la place du numérique dans les expressions culturelles et la promotion de la diversité culturelle.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a fait savoir que le « monde est complètement bouleversé avec l’envahissement du numérique ». Sur ce, dit-il, il est important de « de réfléchir sur la préservation de nos expressions culturelles à l’ouverture du numérique ».
Mbagnick Ndiaye a aussi souligné que la puissance du numérique dans les pays développés constituent une « menace » pour l’Afrique. C’est pourquoi, ajoute-t-il, « il faut que nous arrivions à faire en sorte que la diversité culturelle puisse être numérisée et conservée pour une utilisation judicieuse et rationnelle mais également faire en sorte que les films africains puissent apporter une alternative aux films américains de même que la musiciens pour bâtir une autre Afrique ».
Pour sa part, le président d’Alfaa, Ousmane Blondin Diop, a emboité la même trompette que le ministre de la Culture. Selon lui, « les contes et les légendes africains via le numérique devront permettre aux africains de comprendre leurs cultures ». Ce qui lui fera dire que la rencontre est d’autant plus importante qu’elle devra permettre « d’échanger sur l’impact du numérique sur le champ culturel africain pour faire de l’Afrique, un acteur du numérique ».
En effet, pour y arriver, il faut que des pouvoirs publics solides, un soutien à la création et une diversification des contenus en termes culturels. Car, a déclaré, le directeur de cabinet du ministre des Postes et Télécommunications, Malick Ndiaye, le « Sénégal détient une richesse en termes de culture qui mérite d’être numérisée pour pouvoir la valoriser économiquement, surtout avec la prise en compte des droits voisins ».
La conférence qui prend fin ce lundi, devra, en fin de compte permettre, entre autres résultats, d’aider les parties prenantes participantes de mieux définir leurs priorités en matière de création numérique, de jeter les bases d’une coopération sous-régionale en vue de mettre en place un cadre institutionnel de formation numérique et d’acquisition de nouvelles compétences pour les artistes, créateurs et entrepreneurs culturels mais aussi de favoriser une coopération internationale en vue de disposer d’une assistance technique an faveur de l’Afrique.
Mariame Djigo
(Source : Sud Quotidien, 30 janvier 2017)
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