Une cartographie adaptée aux réalités est essentielle à un bon aménagement du territoire et son développement.Un projet d’édition de nouvelles cartes numériques couvrant le nord du Sénégal a été lancé hier.
En dépit de la révolution numérique, les services géographiques et cartographiques du Sénégal utilisent jusqu’ici des cartes analogiques traditionnelles (sur papier) qui datent de 1991 ! Or, les nouvelles techniques d’imagerie satellitaire exigent de se mettre à la page pour mieux aménager le territoire et planifier son développement. Bientôt, ce sera chose faite. Une cinquantaine de nouvelles cartes topographiques numériques (échelle 1/50 000) seront bientôt éditées. En réalisant une cartographie à cette échelle, le Sénégal satisfait aux recommandations des Nations-Unies pour l’Afrique, pour le développement de l’information geospatiale. Couvrant une superficie de 30 000 km² (soit 1/6 du territoire), cette nouvelle cartographie numérique concerne le bassin nord du fleuve Sénégal (Saint-Louis, Matam et Tambacounda).
D’un coût de 2 milliards de francs, il est financé par le Japon à travers son agence de coopération internationale (Jica).L’opération s’étendra sur deux années.Pour Hisatoshi Okubo, représentant-résident de la Jica au Sénégal, la cartographie est essentielle à une bonne politique d’aménagement du territoire et de développement.‘Avec ce projet, ajoute-t-il, il sera possible d’avoir une meilleure gestion de l’eau à usage agricole, de prévenir les dégâts liés aux inondations, mieux coordonner le partage de l’eau du fleuve Sénégal avec les pays voisins. En outre, la cartographie de cette région permettra aux décideurs politiques de bien planifier les investissements dans les infrastructures routières, ferroviaires, de communication, les lignes de transmission de l’électricité... ’ Pour le représentant de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, il s’agit, au-delà d’un transfert de technologie fut-elle de pointe, ‘de partager une vision : planifier le développement régional avec les cartes’.Raison pour laquelle la trentaine d’experts de la Direction des travaux géographiques et de la cartographie (Dtgc), seront en première ligne du projet.
Amadou Oury Diallo
(Source : Wal Fadjri, 22 juin 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000