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Projet « capital numerique » : une seconde vie à d’anciens films d’Afrique

vendredi 8 novembre 2013

L’organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans son projet dénommé « Capital numérique » entame dés 2014 une vaste opération de numérisation de films et téléfilms. Au total 3018 œuvres seront numérisées et cataloguées par la Bibliothèque Nationale de France (BNF).

Au milieu des années 90, l’OIF avait confié à la Médiathèque des trois mondes qui était une association de diffusion et de promotion des films du Sud, aujourd’hui en cessation d’activités , le magasinage de 4495 cassettes audiovisuelles composées de documentaires, de téléfilms, de longs-métrages de fictions transférées en vidéo, ainsi que de dizaines de séries télévisées,. Parmi ces œuvres, figurent Lat Dior d’Alioune Badara Beye (1990), F, de Mahama Johnson Traoré (1992), A nous la vie, de Dani Kouyaté (1998), Kadi Jolie d’Idrissa Ouedraogo (1999), Taxi Brousse de Kollo Sanou, Pierre Rouamba, Ignace Yechenou et Claude Balogoun (2000), Monia et Rama d’Appoline Traoré (2001).L’organisation internationale de la Francophonie dispose en effet d’une cession de droits de diffusion culturelle non commerciale des œuvres dans le cadre de manifestations soutenues par elle.

Cette production audiovisuelle proviennent des dépôts effectués par les producteurs ayant obtenu des subsides du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud.

Le projet « Capital numérique » est assimilable à une opération de sauvetage. Il démarre en 2014 grâce à l’appui financier du Secrétariat des ACP, de l’OIF et de l’UEMOA. La numérisation est confiée à la Bibliothèque Nationale de France à qui la loi française sur le dépôt légal notamment celle dite Hadopi autorise à numériser les œuvres dont elle assure la conservation sans que cela nécessite une autorisation spéciale des ayants-droits. Les détenteurs des droits signeront un contrat avec la société Côte Ouest Audiovisuel, premier fournisseur de programmes d’Afrique francophone qui assurera la promotion des œuvres auprès des chaînes de télévision.

Les droits seront également exploités par la société sénégalaise Soon, à la fois pour le portail de vidéo à la demande Africafilms.tv et le réseau de projections publiques Mobiciné. C’est ce que prévoit le premier volet du projet lors de la remise en circulation de centaines d’œuvres numérisées par la BNF.

« Capital numérique » prévoit un volet programme et une mise en place d’un cadre juridique pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel. Le projet soutiendra le plan d’action de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine), dans sa volonté d’harmoniser les législations sur le droit d’auteur dans les huit Etats membres et d’adopter une directive instaurant le dépôt légal audiovisuel. L’Institut Imagine de Ouagadougou, dirigé par le cinéaste Gaston Kaboré bénéficiera d’un accompagnement pour son pôle Archives audiovisuelles. Il n’est pas exclu à terme de voir certaines œuvres numérisées rapatriées en vue de faciliter la consultation sur place.

Le troisième volet du projet concerne la sauvegarde des archives des télévisions nationales dans vingt pays (dix-neuf pays d’Afrique sub-saharienne et Haïti). Les télévisions nationales sont désormais équipées d’un logiciel de numérisation et d’indexation appelé AIME (Archivage interactif multimédia évolutif), mis au point par le CIRTEF (Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française) informe le site « Images Francophones. Le Niger, est parvenue à numériser à ce jour 11 000 heures d’images, dont 3000 ont déjà été indexées. Les autres pays trainent les pieds Le projet « Capital numérique » permettra la mise en place d’un site baptisé « Archibald » un réseau des fonds d’archives des vingt pays concernés.

Baba Diop

(Source : Sud Quotidien, 8 novembre 2013)

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