La Sonatel est sous les feux des critiques suite au projet ANO (AMEA Network Optimisation), de mutualisation de l’activité d’exploitation de l’ensemble du cœur des Réseaux et des Plateformes de Services. Pour ce projet, le nombre de personnes concernées à Sonatel est de 34 qui devront voir leurs contrats suspendus lors de leur transfèrement, avec la possibilité de retour à Sonatel au terme du BOT (suspension du contrat de Sonatel avec un Dual Contract) . »
A cet effet l’opérateur a tenu une conférence de presse pour revenir sur les projets de transformation au sein de la Sonatel, indiquant par ailleurs que les acquis et les droits des 34 travailleurs affectés par cette externalisation seraient respectés.
Abdou Karim M’bengue, Directeur de la communication institutionnelle, a rappelé que toutes les entreprises qui mènent ces projets de transformation rencontrent les réticences des salariés, « Et à Sonatel, on ne fait pas une exception. C’est normal que dès que l’on a annoncé ce projet, il y a eu des inquiétudes », dira t-il.
Mais se voulant rassurant, il indique que dès le départ, Sonatel a favorisé le dialogue et mis en place avec les représentants syndicaux, un comité paritaire pour adresser l’ensemble des questions, recueillir les suggestions etc... « Evidemment le dialogue doit être permanent ».
Mamadou Thiam, Directeur des ressources humaines, sur les contrats des 34 agents affectés par ce projet, a noté qu’il n’est pas question de couper les ponts avec les travailleurs. « Nous voulons leur donner la possibilité d’aller vers le GNOC, parce que ne pas y aller, stratégiquement c’est dangereux pour nous, mais aussi les rassurer de la possibilité d’allers vers GNOC, et de pouvoir aussi revenir. »
« Il s’agit juste d’une suspension de contrat », ajoutera t-il et « pour faire simple on suspend le contrat le temps du transfert et si vous pouvez revenir… Il s’agit pas pour nous de nous débarrasser de salariés ! »
D’ailleurs, dira t-il, pour ces ressources humaines, la mobilité vers le GNOC se fait sur la base du volontariat et d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Ils auront la possibilité de proposition de deux postes au choix dans d’autres activités pour ceux qui optent de ne pas aller au GNOC. »
Le GNOC qui sera créé au Sénégal par le Groupe Sonatel (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée Bissau) et cinq (5) autres pays du Groupe Orange en Afrique : République centrafricaine (RCA), Cameroun, Niger, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo (RDC) est prévu pour sa mise en place le 1er février 2016 en mode BOT (Build Operate and Transfer) sur trois à cinq ans. Le transfert se fera ensuite à une structure qui appartiendra aux filiales utilisatrices.
Au terme du processus de mise en compétition des MSP (Managed Services Partners ou fournisseurs de services), HUAWEI a été désigné comme adjudicataire avec la création d’un GNOC sur deux sites : Abidjan et Dakar, avec le siège à Dakar indique une note remise à la presse.
Fatou Sène, Directrice de l’exploitation réseaux du groupe Sonatel, pour finir dira que cette expérience « sera enrichissante pour tout individu. C’est un terrain connu qu’ils quittent, mais c’est un avenir prometteur qu’ils vont retrouver... »
(Source : Dakar Actu, 11 décembre 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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LinkedIn : 930 000
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