twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Programme d’infrastructures en Afrique (PIDA) : Un cadre stratégique de développement des Tic

samedi 22 octobre 2011

Les ministres africains des Tic ont adopté, hier, à Dakar, un document sur le volet Tic du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida). Ce document vise à établir un cadre stratégique et un plan d’action prioritaire pour le développement des infrastructures régionales et continentales en matière de Tic.

Le volet Tic du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida) a été adopté, hier, en marge de la Table ronde ministérielle sur l’Agenda africain pour l’Icann qui s’est tenue, du 19 au 21 octobre, à Dakar. Ce document, qui s’inspire de la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors du 12e Sommet sur le Pida, vise, entre autres, à promouvoir « l’intégration régionale à travers le développement et la mise en œuvre de politiques régionales et continentales harmonisées et d’un cadre réglementaire favorable pour les infrastructures Tic » et une « mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre du programme Tic du Pida », notamment en partenariat avec l’Agence de planification et de coordination du Nepad (Apcn) et la Banque africaine de développement.

Les ministres africains des Tic recommandent aux chefs d’Etat et de gouvernement africains d’appuyer la mise en œuvre effective de ce programme, eu égard à l’importance des Tic pour le développement et la compétitivité économique de l’Afrique. Pour promouvoir le développement des Tic sur le continent, le Pida prévoit d’optimiser les efforts et les ressources dans le cadre de l’agenda africain (qui va jusqu’à 2025) d’infrastructures Tic. Le commissaire de l’Union africaine chargée des infrastructures et de l’énergie, Dr Elham Mahmoud Ibrahim, a salué l’initiative d’organiser cette table ronde ministérielle dont l’objectif, rappelle-t-elle, est d’« examiner et de prévoir l’avenir d’internet en Afrique, la gestion des ressources internet critiques, ainsi que les questions de gouvernance et l’exigence actuelle et future pour une meilleure utilisation et le déploiement efficace des Tic sur le continent ». D’après Dr Elham Mahmoud Ibrahim, la plupart des pays africains connaissent des difficultés à embrasser et à adopter les nouvelles technologies en raison de ressources financières, techniques et humaines insuffisantes. Pourtant, dit-elle, les Tic offrent un potentiel de croissance socio-économique non négligeable : une récente étude de Global institute montre, en effet, qu’internet a contribué à plus de 1,7 trillion (milliard de milliards) de dollars au Pib mondial en 2010, soit 3,4 % du Pib mondial.

Renforcement des capacités des leaders Dans les pays développés, 21 % de la croissance économique dans les cinq dernières années peut être attribuée à l’internet. C’est pourquoi, explique la commissaire en charge des infrastructures et de l’énergie, l’Union africaine a lancé plusieurs projets afin de soutenir le développement des Tic. On peut citer : le Paraes Alict (formation et renforcement des capacités des leaders potentiels), l’Axis (pour promouvoir la mise en œuvre des points d’échange au sein et entre les régions), le Hipssa (pour l’harmonisation et la transformation des politiques et règlements). Dr Elham Mahmoud Ibrahim a invité les pays africains à soutenir le projet de création du nom de domaine « Dot africa », et à l’Icann d’ouvrir un bureau régional en Afrique et d’aider le continent à avoir une copie de serveurs-racine dans chacune de ses cinq régions afin de disposer d’une meilleure utilisation de la bande passante disponible. « L’internet donne à quiconque dans le monde une chance de changer le monde. En tant que gardiens actuels de l’internet et le secteur des Tic en Afrique, nous avons la responsabilité de s’assurer que les préoccupations commerciales ou politiques et les problèmes techniques sont réglés de telle sorte que le monde reste sans danger pour l’internet et ainsi que pour la liberté », conclut-elle.

Seydou Ka

(Sorce : Le Soleil, 22 octobre 2011)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik