Un projet dénommé Euroafrica ICT, financé par l’Union européenne (UE) pour favoriser le développement de la recherche scientifique dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), entre l’Europe et l’Afrique, a été présenté jeudi à la presse à Dakar.
Le projet Euroafrica ICT est né de l’initiative de l’Union européenne (UE) de consacrer 52 milliards d’euros à la recherche-développement.
Neuf à dix milliards d’euros de ce financement sont destinés aux recherches faites dans les technologies de l’information et de la communication, a expliqué Karine Valin, représentante de l’UE.
Le projet a été élaboré par l’Union européenne et certains pays africains dont le Sénégal et l’Afrique du Sud, pour stimuler, en Afrique et en Europe, la recherche-développement dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), ont confié ses promoteurs.
Financé par l’Union européenne, le projet Euroafrica ICT sera mis en œuvre par l’institut gouvernemental sud-africain Meraka Institute et l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), parmi d’autres partenaires.
Ses initiateurs ambitionnent d’accroître la "capacité des institutions et organismes africains de recherche-développement", indique un document de présentation remis aux journalistes.
Un atelier d’information et d’échanges sur le projet a été organisé mercredi et jeudi à Dakar. Des étudiants, des chercheurs, des agents de la communication, entre autres, y ont pris part.
Cette rencontre a permis d’échanger sur les modalités de "réponse aux appels de projets, de mieux comprendre les enjeux pour l’Afrique de la recherche scientifique en TIC".
L’enjeu de l’atelier d’information organisé mercredi et jeudi à Dakar, c’est, a-t-elle dit, de "sensibiliser les Africains sur les possibilités de coopération qui existent entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique".
"Des axes de coopération ont déjà été identifiés", a dit Mme Valin, ajoutant que "des possibilités importantes de coopération en environnement, énergie, etc. existent" entre l’Afrique et l’Europe.
Les étudiants, les opérateurs de la téléphonie mobile, entre autres acteurs du secteur des TIC peuvent prétendre au financement du projet à condition de réaliser "des recherches innovantes", de se constituer en "entités globales légalement reconnues’" dans leurs pays, a affirmé Mme Valin.
Elle a précisé que les initiatives individuelles de recherche sur les TIC "ne sont pas éligibles" au financement "non remboursable" du projet Euroafrica ICT.
Ken Lohento, représentant de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest espère que ce projet aura l’avantage d’adapter les TIC à la gestion des questions sanitaires, éducatives, environnementales, etc.
L’Union européenne "ne cible pas de domaines, mais reste ouverte à toutes les stratégies de coopération", a encore dit Mme Valin.
L’Institut Panos Afrique de l’Ouest est chargé de la coordination, dans les régions Ouest et Centre du continent, des activités du projet.
(Source : APS, 22 mars 2007)
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