twitter facebook rss

Ressources

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Pourquoi les médecins doivent investir les réseaux sociaux

samedi 1er septembre 2018

Lorsqu’un médecin se met à investir les réseaux sociaux, cela suscite beaucoup d’intérêt et d’étonnement. C’est un intellectuel habituellement occupé à ses malades et à rien d’autre. Cependant il existe bien des raisons, pour les médecins, d’investir les réseaux sociaux. Voici quelques raisons qui doivent inciter les médecins à investir les réseaux sociaux et qui permettront à la population générale de nous voir autrement.

UN MÉDECIN PEUT FAIRE AUTRE CHOSE

En dehors des hôpitaux et de son cabinet médical, il peut être très utile dans bien de domaines. Le Dr. Daouda Sow (1933-2009) était un médecin-psychiatre et homme politique ancien député, plusieurs fois ministre et quatrième président de l’assemblée nationale sénégalaise. Bernard Kouchner , est un médecin et homme politique français, cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, ministre de différents gouvernements français. Qui ne connaît pas Ernesto Rafael Guevara ( 1928 –1967) dit « le Che, révolutionnaire marxiste et internationaliste argentin ainsi qu’un homme politique d’Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu’il a théorisée et tenté d’exporter vers d’autres pays. Ces exemples parmi d’autres, confirment qu’il n’y a pas de domaine interdit au médecin. Ce dernier peut exceller dans n’importe quel secteur s’il en a la passion.

UNE SOURCE FIABLE D’INFORMATION EN SANTÉ

La santé est un secteur complexe, parfois difficile à cerner lorsqu’on ne dispose pas d’un minimum de formation. La délicatesse de l’information santé nécessite qu’elle soit manipulée avec rigueur et prudence. Une fausse information santé peut avoir des conséquences désastreuses. Il est facile de constater que les questions de santé sont marginales au niveau des médias traditionnels. Il est tout aussi facile de constater la carence des journalistes qui traitent des questions de santé dans les différentes rédactions. Les médecins qui s’expriment dans les réseaux sociaux doivent venir combler ce vide en apportant la vraie information. L’exactitude de l’information relayée par le médecin est évidente puisque ce dernier est tenu par le code de déontologie et le serment d’Hippocrate. L’intervention des médecins dans les réseaux doit permettre une démocratisation de l’information médicale et la rendre plus sûre et fiable. Autrement le vide sera occupé par tous les « docteurs soignent tout » que l’on voit pulluler sur la toile, avec leurs corollaires de fausses informations et autres thérapeutiques les une aussi dangereuses que les autres.

ALLER AU-DELÀ DES QUESTIONS DE SANTÉ

Un médecin n’est pas obligé de parler uniquement de santé. Il peut donner son opinion sur n’importe quel sujet. L’erreur à ne pas commette est de considérer le médecin comme uniquement compétent dans le secteur de la santé. Il existe de nombreux médecins passionnés d’autres domaines. Le médecin est un leader d’opinion. En tant que tel, il peut analyser tout ce qui touche à sa communauté. La santé est un domaine transversal dont l’efficacité est intimement liée à d’autres facteurs qui ne relèvent pas toujours de la santé. Les réseaux sociaux constituent un excellent canal pour les médecins de porter loin leurs idées et d’apporter leurs avis éclairés sur des sujets qui engagent la nation, c’est une forme d’engagement du médecin.

– De plus en plus de médecins s’engagent à porter plus loin leurs convictions, leurs certitudes, et parfois même leurs incertitudes sur les réseaux sociaux, disait l’auteur Isaac Houngnigbe. Le plus important n’est pas de plaire mais d’agir avec responsabilité pour le bien-être de nos communautés. L’essentiel est d’utiliser ces outils pour accomplir le devoir de médecin qui consiste aussi à éduquer les populations sur des questions où l’ignorance règne en maître.

Le médecin qu’on retrouve sur les réseaux sociaux peut donc parfois choquer, déplaire ou susciter des controverses par ses positions. C’est parfois là aussi sa mission : RÉUSSIR À POSER LE DÉBAT. Ce n’est pas de la politique politicienne.

Dr. Boubacar Signate

(Source : Sunugox, 1er septembre 2018)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik