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Pour un consensus sur le trafic entrant au Sénégal

vendredi 1er juillet 2011

Nous voici à nouveau face à la situation difficile entre l’Etat et la Sonatel, relative à la volonté des autorités de réinstaurer le contrôle du trafic international entrant. La première tentative intervenue le premier août 2010 par le biais d’un marché de gré-à-gré au profit de Global voice group (Gvg) n’avait pas abouti, car l’Autorité de ré­gu­lation des marchés publics (Armp) l’avait dénoncée pour vice de forme dans la passation - voir le décret 2010-15 24 du 22 novembre 2010.

L’imminence d’un nouveau décret visant à réintroduire ledit contrôle risque de recréer la situation de crise de l’an dernier ; ce que nous ne souhaitons pas.

L’Association nationale des agents retraités de la Sonatel (Anars) suit attentivement cette crise depuis ses débuts, car tout ce qui secoue la Sonatel la touche et l’interpelle. La Sonatel est la fille de ses retraités regroupés dans leur majorité au sein de l’Anars. Ils ont consacré leur carrière professionnelle à faire de la société ce qu’elle est devenue : une entreprise dont le personnel est qualifié et animé d’un professionnalisme élevé ; une entreprise gérée par une direction compétente exerçant une administration transparente ; une société faisant preuve de performances techniques et financières et jouant le rôle d’outil d’interconnexion des réseaux nationaux et d’intégration, en droite ligne de la construction du Nepad et de l’Union africaine, conformément aux grands programmes de l’Etat. Cette société qui, hier comme aujourd’hui, participe à de grands projets de transmissions nationales, régionales et intercontinentales par fibre optique à large bande contribuant ainsi grandement à la réduction de la fracture numérique pour ce qui nous concerne. La Sonatel est notre legs aux agents en activité en qui nous faisons confiance et que nous e­xhortons à persévérer dans leurs efforts pour faire du Sénégal un pays émergent. En plus des dividendes versés aux nationaux, des nombreux emplois pour nos enfants, des sa­laires et autres soutiens à ses agents et re­traités, en plus des actions inestimables, mé­dicales, sociales, culturelles de sa Fon­da­tion au profit des enfants, des handicapés, des personnes âgées et des malades. La So­na­tel c’est aussi 125 milliards annuels versés à l’Etat et qui peuvent encore augmenter si l’on continue à lui faire confiance et à prodiguer de l’encouragement à son personnel.

Il est dès lors souhaitable de garder à l’entreprise sa vitalité, ses capacités, ses domaines d’excellence et de compétence, son avance et ses avancées technologiques face à la concurrence acharnée ici et dans le monde.

Nous sommes de la tranche d’âge que le président de la République honore sous le vocable de : les aînés. Nous élevons la voix pour la première fois après mûre réflexion avec cette sérénité pétrie de sagesse que le temps et l’expérience confèrent au 3e âge, pour professer qu’une solution d’approche est nécessaire, et possible sous la forme d’un consensus accepté par les autorités, engageant la Sonatel et son personnel ainsi que l’Artp, étant donné que la Sonatel et l’Artp (Agence de régulation des télécommunications et des postes) œuvrent toutes les deux consciemment, complémentairement et po­sitivement pour le développement des télécommunications nationales et partant pour le développement technique, économique et social de notre pays. Il n’est pas impossible de trouver une fin de crispation, une sortie de crise, une relance de l’enthousiasme au niveau du personnel sonatelien qui à lui seul est le meilleur garant de l’avenir de son entreprise et du développement de nos télécommunications. Cette sortie de crise permettrait à l’Etat de recevoir davantage de la Sonatel plus qu’il n’espère de la mission de Gvg ; et de plus la Sonatel y gagnerait du point de vue juridique, financier et surtout technique en bonne relation avec l’Artp.

L’Anars reste dans cette optique à la disposition du chef de l’Etat pour apporter sa modeste contribution à la résolution de ce pénible problème. Elle s’apprête à saisir certaines autorités gouvernementales, civiles, morales en vue d’échanges de points de vue pour mieux faire, et bien sûr elle envisage une conférence de presse afin de faire largement connaître son intention.

Alioune Mbodji Dione
Président de l’Anars, dioneamb@live.com

(Source : Le Quotidien, 1er juillet 2011)

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